À Washington, les hauts fonctionnaires et cadre des cabinets ministériels titubent entre accablement et angoisse. Car après enquête et analyses, le « piratage cyber le pire de l’histoire » révélé fin 2020, est bien pire encore qu’annoncé. En décembre 2020, l’entreprise de cyber-sécurité FireEye révélait le giga-piratage d’une foule de ministères, administrations et grands groupes – lors duquel FireEye s’était d’ailleurs fait voler ses propres cyber-armes offensives, pourtant fort surveillées. L’affaire durait depuis avril 2020 ; depuis, nul système de cyber-sécurité officiel (NSA… CIA… Homeland security) ou des GAFAM (Google, Amazon, Microsoft…) n’y avait rien vu.

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