La menace terroriste perdure, disent des officiels français ou de l’Union européenne. S’il s’agit de menace de niveau stratégique et d’attentats graves, est-ce bien sûr ? Depuis le début du XXe siècle en effet, et jusqu’à la disparition du bloc soviétique, les vagues terroristes se résorbèrent toutes spontanément lors de bouleversements planétaires ; toujours et partout, les flammèches du terrorisme ont été soufflées par l’ouragan embrasé de la vraie guerre :

– La vague anarchiste des années 1900 (« Bande à Bonnot », etc.) disparaît vers 2012, lors des prémices de la première guerre mondiale,
– De même, avant la 2e guerre mondiale, le terrorisme balkanique des années 30, (Oustachis croates, ORIM, Organisation révolutionnaire intérieure macédonienne).
– Les terrorismes des décennies 1970-80 disparaissent ou quittent la lutte armée quand s’abolit l’ordre bipolaire (1989-91), extrémistes palestiniens, (Abou Nidal, etc.), groupes communistes combattants (Brigades rouges… Action directe…), nationalistes-séparatistes (IRA, ETA…) ; tous désormais inactifs ou disparus.
À présent, une vraie guerre, avec blindés, canons et tranchées, fait rage à l’est de l’Europe : quel sort pour les terrorismes survivants – notamment, les djihadistes ?
– Côté chi’ite, la République islamique d’Iran tient ses « chiens d’attaque » à la laisse courte. Négociant la sortie de sanctions qui l’étranglent depuis des décennies, Téhéran jouera plus la retenue que l’escalade terroriste.
– Au Moyen-Orient, côté sunnite, le solde du potentiel islamiste stagne dans la région d’Idlib, contrôlé de près par une Turquie dont les forces spéciales et les services spéciaux savent par coeur les règles et coutumes du terrorisme régional. Or le président Erdogan joue un rôle international majeur, notamment dans les négociations Russie-Ukraine, cadre où l’outil terroriste n’est pas d’une utilité flagrante…

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