• Le jour de la mort de George Floyd, il y a eu 16 morts lors de guerres entre gangs rivaux. Que nous révèle cette folle mortalité mortalité par arme à feu de la société américaine ?

Précision, ces 16 morts concernaient seulement Chicago. Vu le nombre moyen d’homicides aux États-Unis récemment (de 14 000 à 15 000 par an), il y en a encore eu, ce jour-là, de vingt à trente autres ailleurs dans le pays.

D’abord : certes, la victime était en mauvaise santé et toxicomane au Fentanyl – mais cela n’excuse rien. Arrive fatalement l’instant où, pour citer les Écrits militaires de Mao « une étincelle embrase toute la plaine ». Car cette inévitable réaction des Noirs américains aux violences qu’ils subissent du fait de polices locales souvent frustres et brutales, n’est que l’explosif révélateur d’un drame pire encore.

Qui vit aux États-Unis et observe, voit ce pays subir en fait un régime d’apartheid – douceâtre, sirupeux, nié sous mille affirmations outrées du contraire : unité du pays, fraternité universelle, In God We Trust, etc. – mais apartheid, bel et bien. Sauf exceptions rares, Noirs et Blancs n’habitent pas ensemble, ne vont pas aux mêmes écoles, se fréquentent peu. La culture, l’accent et l’argot des uns et des autres diffèrent fort.

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