DES MÉDIAS d’information uberisés, à la laisse courte et privés de vraies enquêtes : la bonne information coûte cher. Leurs maîtres (le gouvernement, quelques milliardaires) n’ont pas envie – ou les moyens – d’entretenir des danseuses. Alors, prendre en douce les infos de l’Intérieur, Bercy, etc., puis les publier, enjolivées avec Google, est un merveilleux palliatif : ça ne coûte rien, ça fait sérieux et évite de trop sortir de sa rédaction, où peuvent rôder de dangereux individus. Souci : cette pâtée ne vise pas à l’information rigoureuse, mais à valoriser ses donateurs. Exemple, les services anti-drogue, prolixes sur les stupéfiants ou gangs familiers – mais muets sur des drogues nouvelles, si dangereuses, mais d’eux à peu près inconnues.

Or ces stupéfiants aux effets proprement infernaux tuent déjà autour de la France, notamment à Londres et Dublin et face à eux, notre pays est plutôt fragile ; d’où, l’alerte qui suit. Une fois encore, nulle anticipation officielle n’est faite des dangers à venir : aux criminologues donc d’annoncer les périls, devant nous sur la route.

NITAZÈNES, MORTEL OPIOÏDE « GÉNÉRIQUE »…

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