ÉPOUVANTÉS, les Français voient leur pays ravagé, incendié et pillé par des meutes hostiles – exactions en cours alors que s’écrit cet article. Dans les zones hors-contrôle où, de longue date, elles font la loi ; de là, vers les centres des métropoles, ces bandes ciblent tout symbole de l’autorité – commissariats, gendarmeries, bâtiments publics – et saccagent le reste à leur portée, dévastant et dévalisant tout sur leur passage.

Ce chaos, les criminologues le voient venir de longue date. Non une insurrection méthodique et concertée de type politique, la « Prise d’arme » d’Auguste Blanqui ou la phase de « guérilla généralisée » de Mao. Bien plutôt, pour quelque motif ou prétexte, l’émeute spontanée, propagée de quartier en quartier, d’individus agrégés en meutes : quelques heures ici, un jour là : le scénario d’octobre-novembre 2005, qui par secousses sporadiques, dura trois semaines.

Avec désormais l’entrée en scène de bandes de Marseille, ravageant un centre-ville épargné en 2005. Notons qu’alors et à présent, les quartiers-nord de la ville et leurs dizaines de supermarchés de la drogue sont épargnés – défense et vengeance des « frères », bon ; mais protection du « business », pour sûr.

Ces ravages, chacun les voit et suit leur progression …

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