EN MODE sarcastique, ce pastiche de l’illustre envolée de Malraux : « Entre ici, Darmanin, avec ton terrible cortège ». Terrible oui, ce cortège de tous ceux qui, derrière un ministre dont l’affolement brouillon inquiète ; tentèrent quatre longs jours, de cacher le réel criminel au Français : car oui, comme l’auteur le diagnostiquait ici-même au lendemain de l’attaque, les surineurs de Crépol étaient bien une meute issue de la zone hors-contrôle de la ville voisine.

Quatre jours de médias ou magistrats asservis, noyant le poisson à qui mieux-mieux… « La violence augmente-t-telle vraiment dans les campagnes », osait même 20 Minutes en mode antifa-surmultiplié. Quatre jours de maîtres-chanteurs à la SOS-Racisme menaçant ceux qui rompraient l’omerta. Quatre jours de Mme Borne & co taxant des élus, inquiets qu’on massacre leurs compatriotes, de « récupération » et « d’agitation des peurs ». Quatre jours surtout, où notre gouvernement, d’usage mollasson dans le registre régalien, s’échinait à intimer un silence absolu à la gendarmerie nationale sur l’origine des tueurs – origine bien sûr devinée d’emblée les Français, de par l’écrasante censure en vigueur.

Mais, chez ces impassibles gendarmes, couve une rage d’autant plus brûlante qu’ils viennent souvent de villages comme Crépol et que Thomas aurait pu être leur gamin. Alors, quand après quatre longs jours, l’attente de vérité devient insupportable ; quand donc sa révélation est assurée d’un effet énorme, ce que Chateaubriand nommait « l’intègre Providence » inspire quelque gendarme ; la cocotte- minute au couvercle bien vissé par Darmanin & co, explose – et la liste des assassins présumés saute à la face des Macron, Borne, Dupond-Moretti, etc. : Chaïb, Ilyas, Yassir, Nassir, Kouider, Fayçal, on en passe.

M. Darmanin : à Crépol, comme lors des émeutes de l’été, où sont donc les Kévin et Mattéo ?

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