Elle nous surplombe et souvent, nous écrase : l’infosphère, concept dû au philosophe Michel Maffesoli, définit l’addition des élites du faire : élus, hauts fonctionnaires, grands patrons (industrie ou finance) ; et du dire : savants, intellectuels, écrivains, magistrats, journalistes. Symbiose des milliardaires et directeurs de médias, et de ceux qu’ils dotent du « pouvoir de la parole » : « intellos-vus-à-la-télé » politiciens, grands commis, journalistes, artistes, etc., ce dispositif gouverne et informe à la fois : pouvoir majeur.

De même que le marxisme-léninisme n’entendait rien à l’économie réelle, l’infosphère, à l’idéologie ultralibérale sauce californienne, ne comprend rien au crime et aux criminels. Passant de la négation du réel criminel à de grotesques paniques, et quel que soit le mouvement de son balancier mental, l’infosphère divague sur l’illicite.

Preuve en trois questions-réponses.

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