– Elisabeth Borne a présenté son plan banlieue en réponse aux émeutes de juin. Possibilité d’encadrer des jeunes délinquants par des militaires, sage de responsabilité parentale, possibilité aux polices municipales d’accomplir certains actes de police judiciaire…

Encore de la communication – et pas de la bonne. Quatre mois pour accoucher de ça ! Voyons en détail. Depuis vingt-cinq siècles et Aristote, on sait que « Le mot ‘chien’ ne mord pas » ; que face à des individus immatures, très souvent mineurs lors des dernières émeutes, il faut que les paroles (ici, les propos de Mme Borne) soient suivies d’effet, sinon, ces jeunes s’en tapent ; pire encore, en ressentent une ivresse d’impunité – on a tout cassé, sans être ensuite punis. Les parents seront sanctionnés dit Mme Borne, en mode « demain, on rase gratis ». Mais pourquoi attendre quand on le peut déjà ? Lecteur, sois attentif : ce qui suit prouve le côté absolument factice des menaces en l’air de la Première ministre.

Depuis belle lurette, notre Code pénal comprend un article 227-17, que voici dans son intégralité :

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