Marianne.

L’agence européenne de police Europol et le FBI ont annoncé mardi 8 juin, le démantèlement d’un vaste réseau lié au crime organisé. L’opération a été réalisée grâce à une messagerie cryptée conçue par le renseignement américain. Si le modus operandi est inédit, plusieurs saisies de ce type peuvent-elles à terme mettre fin aux réseaux criminels ? Pour y voir plus clair sur les enjeux de la traque du banditisme international, Marianne s’est entretenu avec le criminologue Xavier Raufer, auteur de nombreux ouvrages sur le sujet.

Marianne :

  • En quoi l’ampleur de cette collaboration internationale est-elle inédite ?
  • Les criminels sont connus pour exploiter chaque faille du système lorsqu’ils en trouvent une. Les télécommunications créent-elles davantage de vulnérabilité ou d’agilité ?
  • Le directeur adjoint du FBI s’est vanté d’avoir pu observer des photos « de centaines de tonnes de cocaïne dissimulée dans des fruits ». Pourtant seules 7 tonnes ont été saisies. Ne sommes-nous pas en train de grossir à la loupe un butin à relativiser ? Est-il possible de réellement endiguer les trafics ?
  • Comment Europol et Interpol fonctionnent ?
  • Selon vous, les moyens accordés à ces organismes sont-ils suffisants ?
  • De nombreux pays européens et du Commonwealth ont participé à l’opération, mais qu’en est-il des états où le trafic de drogue est très présent, comme le Mexique par exemple ou la Colombie ? Les services collaborent-ils avec eux ?

Xavier Raufer :

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