Courant mars, une émoustillée journaliste de « La Parisienne » révéle que Joey Starr, rappeur fondateur du duo « Nick Ta Mère », « chanteur à l’image sulfureuse auprès des femmes », sera le « premier homme en une de Playboy ». Peu après, cette suffragette-Starr s’extasie de ce que son idole donne spectacle à l’Assemblée nationale, sur invitation de son président, François de Rugy. D’autres élogieux commentaires sur M. Starr parsèment alors une presse où M. Starr est, d’usage, gentiment qualifié de Bad Boy (en anglais, mauvais garçon).

Or « Image sulfureuse auprès des femmes… Bad Boy… » révèlent en fait la corruption morale d’une presse « grand public » frelatée, et celle des politiciens qu’elle hypnotise et captive. Preuve : que le lecteur cherche « Joey Starr Bad Boy » sur Internet, il lira jusqu’à écoeurement les flagorneries émoustillées de sadomasochistes « journalistes », aplatis devant le violent voyou.

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