COMME d’usage, nos critiques, positives, cherchent à améliorer des diagnostics, donc les traitements consécutifs. De plus, notre considération pour la Défense nationale est entière. Depuis des décennies (le privilège de l’âge permet ça…), pour elle, notre disponibilité en matière de conférences, d’expertise etc. fut totale ; ce, toujours à titre civique, hors de tout honoraire, ou autre. C’est donc la conscience libre que l’auteur s’effare d’avoir lu dans le Figaro du 22/11 (« L’inquiétude stratégique de l’armée française »), que le chef d’état-major de l’armée de l’air allait « focaliser son attention sur les points de vulnérabilité des forces : maîtrise du champ électromagnétique à reconstruire », etc.
Mais avant d’aller au fond, ceci : dans une ère d’information immédiate-universelle, seule la posture anticipative permet, notamment au criminologue, de déceler tôt les périls à venir. Comme déjà démontré, les grands corridors du commerce d’aujourd’hui sont les routes des trafics criminels de demain ; et l’armement high-tech des militaires de 2024 servira aux cartels et aux mafias de 2030. Un exemple suffit : celui des drones qui désormais, alimentent les prisons et livrent la drogue ou les armes par-dessus les frontières.
Donc, en matière de « maîtrise du champ électromagnétique », pourquoi ce retard des états-majors ? S’ils ont la Russie en tête, comment ignorer que la maîtrise de ce champ intéresse Moscou depuis… L’ère tsariste ? En 1905 en effet, la flotte russe du Pacifique tentait déjà de brouiller les communications de l’armada japonaise…
Ici même (novembre 2021 et février 2022), l’auteur publiait deux articles : « Milices et guerre électronique high-tech : un inquiétant tournant », puis « Conflit en Ukraine : à nouveau, ni lucidité ni prévision ». L’article de novembre 2021 contenait l’information suivante, issue des meilleures sources et JAMAIS démentie par quiconque, publiquement ou en privé :