La Chine muette … Russie et Iran, service minimum… La Ligue Arabe aux abonnés absents… : se dessine un grand « nettoyage d’automne » avant la méga-palabre-Trump au printemps prochain. Reprenons-en les plus récents épisodes stratégiques.

1°) Moscou négocie avec les « rebelles » syriens de Hayat Tahrir al-Sham (HTS) depuis la fin novembre ; au même moment, Bachar veut voir Poutine, qui refuse. La décision est sans doute déjà prise de le « débrancher ».

2°) La manoeuvre du 8-9 décembre en Syrie résulte d’un accord. Le 3 décembre, à sa demande, R. T. Erdogan parle longuement au téléphone avec V. Poutine ; nul expert ne croit une seconde qu’il puisse lui cacher l’opération qui débute. Suite à quoi, le 8 décembre, devant les dirigeants de son parti, Erdogan souligne qu’il reste deux géopoliticiens d’envergure mondiale, Poutine et lui – et que sous peu, le monde sera stupéfait par de nouveaux développements… Qui prend Erdogan au sérieux, plutôt que de le voir comme un islamiste borné, sait qu’il parle rarement à la légère…

3°) Ourdie par Maher al-Assad, frère de Bachar et tout-puissant chef de la 4e division, élite de l’armée, une révolution de palais écroule le pouvoir syrien ; de la frontière turque à la Jordanie, l’armée syrienne et les milices du régime cèdent gentiment province après province, en bon ordre, sans tirer un coup de canon… Depuis, La « trahison » (mais quel sens donner à ce mot en terre de takiya ?) de Maher al-Assad avec les « rebelles » est confirmée.

4°) Un hélico des forces spéciales russes conduit Bachar et sa famille à la base de Hmeimin .

Documents joints

Lire l’article complet au format PDF

Partager cet article

Partager cet article sur vos réseaux sociaux !