PEU connu hors des États-Unis, l’ex-procureur fédéral et avocat « Kash » Patel est la figure flamboyante du Trumpisme judiciaire. Or cet épouvantail des progressistes
de Washington, confirmé par le Sénat, devient le 13e directeur du FBI (Federal Bu-reau of Investigations) police judiciaire fédérale fondée en 1908 mais vraiment opéra-tionnelle en 1924.
Kash Patel patron du FBI ? Cherchons une image : Dany Cohn Bendit au Vatican, à
la tête du Sacré collège ? Éric Zemmour dirigeant la Ligue des Droits de l’homme ? L’antinomie Patel-FBI est pire encore, car le supposé neutre FBI, bras policier du mi-nistère US de la Justice, a si fort dérivé à gauche ces dernières décennies qu’il est en fait devenu une machine de guerre anti-Trump et anticonservateurs.
Pour neutraliser cette machine hostile, le tandem Trump-Musk doit la dynamiter de l’intérieur – « Disruption », l’arme fatale des prédateurs de Silicon Valley. Pour Kash Pa-tel, cela revient à exhumer des coffres-forts du FBI les pires dossiers pour la gauche démocrate – d’abord, l’affaire Epstein. En 2024, Patel l’a promis dix fois dans la cam-pagne de Trump et Pam Bondi, sa patronne et ministre de la Justice de Trump, ano-dine blonde aux griffes d’acier, a renchéri. Les premières rumeurs courent déjà…
Mais, en ce début de l’an 2025, où en est l’inextinguible affaire du méga-prédateur sexuel Epstein, supposé « suicidé » dans sa cellule de New York voici bientôt six ans ?