« Il jouait du piano debout, c’est peut-être un détail pour vous, mais pour moi ça veut dire beaucoup » chantait France Gall.
De même le corridor de Zangezur entre Arménie et Azerbaïdjan, dont nul ou presque, dans l’Union européenne et ses pays-membres, ne sait grand-chose.
Pourtant, ce corridor veut dire autant pour l’avenir de la cruciale charnière interconti-nentale Asie-Europe débouchant sur la Mer Noire, que la guerre Russie-Ukraine, sur la-quelle toute l’Europe, tout le monde atlan-tique, s’obnubilent à présent.
S’il est achevé, ce corridor de Zangezur reliera Kars en Turquie orientale à Bakou en Azer-baïdjan, passant par une bande de territoire arménien, le long de la frontière de l’Iran, à tra-vers la province azérie-exclave du Nakhitchevan, que ce corridor arménien sépare justement du pays lui-même.
Corridor de Dantzig dans l’entre deux guerres mondiales… Corridor de Zangezur à pré-sent… Toujours, des terres stratégiques… Un résultat inévitable : une situation de conflit émerge et s’aggrave. Dans le cas présent, d’autant plus que les enjeux sont majeurs :