RÉEL CRIMINEL – n°3

POURQUOI RÉEL CRIMINEL ?

Pour chiffrer et étudier les évolutions de la criminalité en France, il est difficile de se fier au ministère de l’Intérieur qui multiplie les omissions ou falsifications, comme nous l’établirons. Les chiffres sont de plus en plus opaques : naguère contrepoids aux chiffres incontrôlés de l’Intérieur, des organes indépendants produisaient des « Enquêtes de victimation » détaillées sur les crimes subis par la population. Or, ces organes démantelés, les futures « Enquêtes de victimation » sont à 100% produites à Beauvau : tout élément comparatif a ainsi disparu.

Autre problème majeur, la plupart des « journalistes police-justice » des médias « d’information » sont soumis au service de presse du ministère de l’Intérieur, qui les contrôle par du chantage à l’info, qui décident des sujets de publication, etc.

La radiographie criminelle de la France incombera donc à RÉEL CRIMINEL, dont la base documentaire accumule chaque mois des milliers de faits et données tous sourcés et re cou pés avec soin. Sa mission : d’ici l’élec tion présidentielle (2027 par hypothèse), divulguer la réalité criminelle aux publics intéressés.

1983 – Tout commence…

En 1967, Jean-Luc Go dard (le poète, donc) signe Deux ou trois choses que je sais d’elle, film critique-prédictif tourné en 1966 aux 4 000 à La Courneuve, cité-phare de la Seine Saint-Denis, « étape importante dans la représentation d’une banlieue pari sienne, filmée de l’intérieur ». Bon ou mauvais présage ?

Mauvais, plutôt. Mais d’abord, un bref retour en arrière s’impose :
-En 1980, un comptage officiel établit qu’en France, vivent environ 820 000 Algériens dont ± 130 000 mineurs de moins de 16 ans.
-En 1982, le journal de l’émigration « L’Al-gérien en Europe » publie un entretien avec un jeune immigré de La Courneuve. De sa cité (les 4 000), il dit : « C’est une poubelle, c’est tout ».
-Début 1983, des éléments de cette jeunesse immigrée s’agitent dans les ban lieues : Mulhouse (68), Garges-lès-Gonesse (95), Nanterre (92).

Nous voici à l’été 1983 ; François Mitterrand est président de la République, le ministre des Affaires sociales et de la solidarité est Pierre Bérégovoy et la secrétaire d’État à la famille, la population & aux travailleurs immigrés, Georgina Dufoix.

Quand approche l’été 1983, l’agitation s’aggrave. La nuit du 19 juin, une émeute éclate aux Min -guettes, à Vénissieux (69), puis ailleurs. Lisons Le Monde (12/07/1983) : « À la fin juin – début juillet, la vie des banlieues semble marquée par de nombreux inci dents. Des batailles rangées ont opposé jeunes et policiers (…) Les jeunes en cause, n’en déplaise à quelques bonnes âmes, sont sou vent d’origine maghrébine et l’été chaud que l’on craint serait d’abord le fait de cette « deuxième génération immigrée » qui a grandi en France dans les banlieues les plus déshéritées.

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