J’avais promis.

Tant qu’un soldat américain resterait en Afghanistan, motus et bouche cousue ! Mais Vincent Cannistraro, cher vieil ami qui me narra l’histoire, est mort en 2019. L’ultime GI est en passe de quitter Kaboul. Au passage, un peu comme un voleur, mais bon : Vietnam… Somalie… Irak – un classique du genre.

Vince, 27 ans de CIA, est une légende de l’espionnage américain, dont il occupa la plupart des fonctions majeures : Directeur du renseignement au Conseil national de sécurité… Chargé du renseignement au cabinet du ministre de la Défense,… chef analyses & opération du Counter- Terrorism-Center-CIA, j’en oublie. Il prend sa retraite en 1991, mais reste actif comme consultant. Nous nous voyons souvent, à Washington ou à Paris.

Dans sa maison de McLean, Virginie (voisine de Langley, siège de la CIA), un après-midi de l’été 2003, Vince me détaille l’histoire qui suit. D’usage, chez les seigneurs du renseignement, Vince en était un, la confiance règne : entre amis, on se dit seulement « c’est chaud, tu gardes ça pour toi ». Voici donc ce que j’ai tu, dix-huit ans durant.

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