2019-1

En ce bel après-midi de printemps, l’auteur marchait dans Paris, songeur : d’où vient la pulsion antifa de certains jeunes bobo ? Comment ne voient-ils pas qu’ils sont, de gré ou de force, d’idéaux agents provocateurs pour Soros-Davos ; icimême, pour Macron-Castaner – ce que la finance capitaliste a de plus répugnant ?

Or – coquin de sort – son pied heurta alors un cahier rouge sur le sol, sans doute tombé d’un sac. Sur la couverture, d’une écriture appliquée, on lisait, « Journal de Marine T., enquêtrice… » puis « à Mediaport », dans ce goût-là. Un possible signe du destin, pensa l’auteur.

Avisant un jardin public, il s’assit entre deux personnes-moldo-valaques-ensituation- de-défonce et trois personnes-victimes-du-racisme-et-de-l’exclusion, vidant un sac à main dérobé (l’auteur parle la novlangue Niel-Drahi) et lut ceci :

« Nom : Turchi. Prénom : Marine. Profession : antifa-journaliste. Noble tâche ! Car les fachos sont toujours plus nombreux et méchants. Sans eux, l’heureuse mondialisation de Davos-Soros s’épanouirait. Mais ils gâchent tout ! En prime, ils sont racistes et omni-phobes : homophobes, transphobes, islamophobes, grossophobes, etc. Donc, je les combats sans merci. C’est même mon réel métier : garde-barrière du cordon sanitaire. Car si un méchant infiltre les gentils, il pourrit tout – ils sont contagieux, en plus ! C’est Bernard-Henri Lévy qui le dit – comme je frémis quand il évoque « les heures les plus sombres de notre histoire »…

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