Chahâda : la profession de foi. Elle prend la forme d'un témoignage intégrant de manière définitive à la communauté des croyants celui qui la prononce. Son contenu se réduit à une formule condensé, tirée d'un verset coranique (VII, 157) : « Il n'y a pas d'autre divinité que Dieu, et Mahomet est son prophète. »

Dawa : prédication.

Fitra : impôt révolutionnaire concernant les entreprises et les commerçants musulmans. La dimension de contrainte (voire de violence) la distingue de la zakat.

Hajj : le pèlerinage. Le musulman doit s'en acquitter une fois dans sa vie, mais seulement s'il est « en état de le faire » (III, 91).

Hallal : licite. Désigne ce qui est autorisé en Islam.

Khotba : le sermon. Il a lieu lors de la prière du vendredi midi à la mosquée. Il était prononcé à l'origine par le calife.

Rahla : la sortie. Pratique missionnaire utilisée par certains groupes, notamment par le mouvement tabligh. Elle peut prendre la forme d'un porte à porte mais également celle de « voyage d'étude » dans divers pays (Angleterre, Pakistan...).

Salaf : ancêtre, prédécesseur.

Salat : la prière rituelle. Elle est constituée d'un ensemble de gestes et de paroles rigoureusement fixé. Elle se fait cinq fois par jour (dans le Coran, trois fois seulement : l'obligation des cinq prières est fondée sur la sunna, la tradition).

Saum : le jeûne. Il est obligatoire pendant tout le mois de ramadan.

Takfir : excommunication, anathème.

Zakat : la purification, elle désigne l'aumône légale. Elle est destinée à purifier les biens de ce monde, dont il n'est permis de jouir qu'à condition d'en restituer une partie à Dieu. A ne pas confondre avec l'aumône volontaire (sadaqa). L'aumône légale est en son principe une dîme prélevée sur les riches pour être répartie entre les pauvres.