"Blanchisseuses" d'aujourd'hui et de demain

A commencer par les casinos, toutes les entreprises brassant des espèces en grandes quantités sont potentiellement des "machines à laver" idéales. les bureaux de change, par exemple : à Amsterdam, début 1993, un contrôle de routine permet ainsi de constater que trois changeurs, sur les 60 de la ville, déclarent des transactions en livres sterling dépassant trois milliards de francs pour 1992... Une somme supérieure aux dépenses annuelles de tous les touristes britanniques, dans l'ensemble des Pays-bas ...

Idéales aussi, murmure-t-on entre initiés, des bourses aux diamants comme celle d'Anvers, où les échanges se font souvent anonymement et en espèces. On peut alors, soit exporter réellement des pierres acquises avec de l'argent noir et de les revendre, légalement, dans un autre pays; ou encore acheter un certificat de vente fictif, puis placer en banque, en toute légalité, des fonds "noirs" correspondant à la "vente".

Mais, là encore, on bricole. L'instrument idéal pour recycler de l'argent noir reste quand même la banque.
 

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