DOSSIER : VIOLENCE POLITIQUE, DESORDRE, SYSTEMES CHAOTIQUES

« Chaos et terrrorismes »  :LES NOUVELLES APPROCHES DES SYSTÈMES COMPLEXES NON LINÉAIRES ET APÉRIODIQUES, ET L'ÉTUDE DE LA VIOLENCE POLITIQUE

Xavier Raufer

I - L'INSTRUMENT NOUVEAU

1-Système naturels complexes: l'approche classique

Depuis le XVIIIe siècle, l'approche scientifique classique a privilégié, au point de s'y intéresser exclusivement, l'étude des systèmes dynamiques périodiques. On démontait, on isolait les composantes d'un de ces ensembles jusqu'à l'avoir compris. L'univers était un assemblage d'éléments stables; de particules atomes, molécules- ordonnées une fois pour toutes. Cette science classique a produit des avancées telles qu'il est inutile de les souligner plus longtemps. Mais, inévitablement, en cours de route, toute une série de phénomènes perçus comme négligeables ou irritants ont été laissés pour compte.

Tout d'abord parce que les disciplines structurées tendent à privilégier les problèmes qui ont, pour elles, des solutions. En outre, le mode d'étude d'un ensemble par la décomposition de ses éléments s'est fait au détriment de l'approche macroscopique, la totalité n'étant conçue que comme une simple addition de ses éléments constitutifs (vision mécaniste). Enfin l'idéologie Equilibre = Ordre = Bon; déséquilibre = Désordre et Confusion = Mauvais, a conduit le plus souvent au résultat suivant : observant des évolutions erratiques, inexplicables, le savant avait tendance à en situer l'origine en dehors du système considéré, évacuant ainsi les éléments perturbateurs.

A l'autre extrême, cette approche faite d'approximations et de convergences successives, négligeait les influences minuscules s'exerçant sur ces mêmes ensembles.

Rejeter l'idée qu'un système puisse générer son propre désordre; se méfier instinctivement des perturbations surgissant dans des mécanismes réguliers, et des mouvements aléatoires, va conduire à jeter nombre de ces éléments dans les poubelles de la science.
Mais il existait -il existe- des phénomènes globaux que cette approche classique n'explique pas. Des systèmes dynamiques complexes, des écosystèmes instables gardaient -et gardent- leur mystère.

Tenter de comprendre ces phénomènes naturels, structurés et imprévisibles imposait l'abandon des canons classiques du mode de pensée mécaniste, de l'approche microscopique, du raisonnement par comparaison. Sous le monde ancien, stable, périodique, aux frontières fixes, univers instable, apériodique, aux limites fluctuantes se laissait deviner. Pour l'explorer, il fallait globalement repenser les notions d'ordre et de désordre.

2 - Qu'est-ce que le chaos ?

L'état chaotique affecte une partie des systèmes dynamiques complexes : ces systèmes possèdent tous de (rares) points d'instabilité, sur lesquels une petite poussée peut avoir des conséquences énormes, mais certains, et certains seulement, sont instables à chacune des phases de leur déroulement.

Ces systèmes apériodiques qui se répètent sans jamais se régulariser ; dont les rythmes peuvent être ordonnés dans l'espace et désordonnés dans le temps ou vice-versa; qui oscillent entre des phases prévisibles et imprévisibles ; à la fois discontinus et structurés sont qualifiés de chaotiques.

Exemple de système dynamique complexe non chaotique les marées, de système chaotique exemplaire car parfaitement apériodique et globalement stable : le climat. Bousculé, un système non-linéaire revient à son état d'origine : il contient ses propres éléments de régulation et de contrôle. En revanche, quand le chat renverse une pendule, elle ne se met pas à produire des minutes de soixante trois secondes, mais sa linéarité la condamne en général à rester décalée, si ce n'est totalement inerte.

Les découvertes de ces quinze dernières années permettent de constater que ces systèmes non-périodiques obéissent bien à des règles, mais ne peuvent se décrire ou s'expliquer à partir des problématiques classiques, du fait de leur non-répétition à l'identique. Pour l'approche classique, penser l'un de ces phénomènes de non-équilibre revient à avancer dans un labyrinthe dont les parois se transformeraient à mesure qu'on y évolue; à jouer un jeu dont la pratique même ferait changer les règles.

Mais de nouveaux instruments conceptuels permettent désormais de penser l'aléatoire. Alors, l'attention nouvelle à ce qu'il y a d'universel dans les comportements complexes a fait apparaître des régularités inattendues au sein des systèmes les plus désordonnés. Des phases d'ordre ont émergé du chaos, pour citer un savant américain, « comme un fantôme sortant du brouillard».

Tâche considérable que celle qui a consisté à systématiser cette découverte authentiquement révolutionnaire, à exploiter ces harmonies surprenantes apparues au milieu du désordre. Il peut donc bien y avoir, on le sait désormais, des éléments périodiques au sein du chaos, ou, pour citer Il y a Prigogine, «des modes cohérents dans les systèmes de non-équilibre».

Mieux : désormais le chaos a perdu de son sens hostile, et qui dit processus non-linéaire/a-périodique ne dit plus forcément catastrophe et confusion.

3 - La nouvelle pensée chaotique : une fausse science

Mais avant d'explorer toutes les possibilités offertes par cette nouvelle «science du chaos», osons une question irrespectueuse : et s'il ne s'agissait au fond que d'une pseudo-science, comme les sociétés occidentales en suscitent régulièrement depuis deux siècles?

En 1850, la psychographie transférait des images mentales sur un support matériel; l' hydropathie guérissait tout par l'eau ; la phrénologie donnait le caractère d'un sujet selon les bosses de son crâne ; des magnétiseurs par centaines avaient -fructueusement- repris l'héritage de Messmer. On avait même de fausses sciences composites, telles le phrénomagnétisme dont le promoteur soignait, en prime, les dents sans douleur...

Et si l'approche chaotique n'était qu'une version haut de gamme, «hard Science», de ces fantaisies ? Une martingale sophistiquée permettant de gagner à tout coup ?24

La qualité des personnalités, des institutions engagées dans des recherches sur les systèmes de non-équilibre permet d'écarter ce soupçon désagréable : Il y a Prigogine, prix Nobel de chimie, a fait l'an dernier un «éloge de l'instabilité»25 marquant la première apparition de la problématique chaotique dans la grande presse française. Les universités de Cambridge, Harvard, Moscou, Oxford, Princeton et Stanford, entre autres, se sont intéressées ces dix dernières années à la recherche «chaotique». Polytechnique et Normale Sup', la division «recherche théorique» du prestigieux Laboratoire National de Los Alamos, les centres de recherche fondamentale de la Nasa, d'IBM, de Xerox, lieux à partir desquels des applications concrètes de la dynamique chaotique apparaissent désormais, sont les garants les plus sûrs du sérieux scientifique de ce nouveau champ de recherche.

4 - Des champs de recherche concrets

Désormais, les notions d'apériodicité, d'instabilité, de chaos inspirent les travaux d'une nombre croisant de chercheurs (voir plus bas). Des outils nouveaux permettent de mieux cerner l'un des phénomènes constitutifs de la vie : l'irrégularité; Cette nouvelle pensée chaotique va sans doute, dans l'avenir, irriguer les sciences de l'homme, avant de faire image dans la communication de masse. Les concepts de «big bang», de « trou noir» ont en leur temps, note encore Prigogine, accompli un tel parcours.

Cette nouvelle pensée va nous fournir des concepts, des protocoles de recherche, un vocabulaire, bien utiles pour décrire d'abord, pour expliquer ensuite des phénomènes sociaux complexes. Grâce à elle, on saura mieux isoler les informations utiles du « bruit de fond» ; il va être possible de concevoir des ordres apériodiques. On peut espérer, dans l'avenir, rompre le lien entre cette même apériodicité et imprédictibilité.

CHAOS LES RECHERCHES CONCRÈTES

Cette problématique est désormais utilisée pour la meilleure compréhension des systèmes dynamiques non-linéaires les plus complexes :

. Aérodynamique : les problèmes de turbulence, notamment,

. Astronomie: L'origine des météorites, entre autres,

. Écologie : Fluctuation des populations d'animaux sauvages,
. Économie : Évolution des cours de certaines matières premières,

. Recherches dans le domaine de l'intelligence artificielle,

. Médecine : Étude des rythmes cardiaques, sur l'épidémiologie des maladies infantiles, sur le fonctionnement du système immunitaire humain, sur le «Jet-lag», etc.

. Météorologie: De plus en plus massivement le climat est un système chaotique en soi,

. Psychiatrie : Étude sur les mouvements de l'oeil chez les schizophrènes,

. Et enfin, dans le domaine de la science politique, timidement, des études sur les crises qui conduisent aux guerres.

Les désordres dans l'atmosphère ; les turbulences dans l'air et dans la mer, les fluctuations démographiques non périodiques ; les oscillations cardiaques et cérébrales : autant de systèmes chaotiques, autant de voies de recherche pour la nouvelle approche des systèmes dynamiques complexes.

II - CHAOS ET VIOLENCE POLITIQUE

1- De la misère en milieu criminologique

Des perspectives si exaltantes peuvent provoquer la griserie ; mais le retour à l'objet de nos études va se charger de refroidir les enthousiasmes les plus débridés.

Dans le monde de 1989, la violence à finalité politique -le terrorisme- n'est pas une affaire entièrement négligeable. Inutile d'insister sur les enjeux internationaux, le retentissement médiatique, les résultats atteints. Les esprits les plus sobres s'accordent à dire que le terrorisme constitue aujourd'hui, sous ses variantes transnationales, l'une des formes de la guerre. C'est si vrai que les état-majors de toutes les grandes puissances s'intéressent maintenant à la chose, sous le nom de «stratégies indirectes» ou de « conflits à basse intensité». De même peut-on estimer que le terrorisme, sous une forme ou une autre, n'est pas à la veille de disparaître.

Un peu partout dans le monde occidental, cette situation a poussé à l'étude en profondeur de phénomènes unanimement tenus désormais pour graves et durables. Ces travaux sont en général conduits selon les règles de rigueur en usage dans les sciences humaines, et s'entourent de garanties minimales de sérieux scientifique.

Partout sauf en France, où la recherche sur la violence à finalité politique est dans un état misérable.

Cette misère est à la fois conceptuelle et matérielle ; elle a des conséquences plus sérieuses qu'on ne l'imagine, à moyen terme.

Peu nombreux sont les universitaires, les chercheurs qui se sont penchés sérieusement sur ces problèmes : dix, vingt maximum. Parmi eux Alain Besançon qui a consacré au terrorisme un séminaire d'une année, et Michel Wieviorka qui a écrit deux livre et plusieurs articles sur le sujet. Ou sont les centres spécialisés, les unités de recherche, les bibliothèques ? Quand y a-t-il des colloques, des rencontres inter-disciplinaires ? Dans quel autre domaine trouve-t-on autant de personnes occupées à agir -police, gendarmerie, renseignement, sociétés privées de sécurité, services de protection des aéroports, des compagnies aériennes, des grandes entreprises- et si peu à réfléchir ?

On a, ici, énormément de mal à sortir des anathèmes croisés, et des stratégies du soupçon, où a la « déstabilisation des démocraties / complot du KGB» répond en écho la « criminalisation des révoltes légitimes/ complot de l'impérialisme».

Le travail scientifique sur la violence politique semble décidément être, en France, inversement proportionnel à la place que celle-ci occupe dans les médias.

Les sphères supérieures de l'État sont donc condamnées à se documenter sur ces affaires par les notes de leurs services, et par les journaux. Or comme le plus clair de ce qu'on lit dans ceux-ci a pour origine les auteurs de celles-là, s'ensuit fréquemment une intoxication circulaire qui ne facilite ni la rapidité de la compréhension, ni la justesse de la décision dans les périodes sensibles. On l'a vu en septembre 1986.

Cette situation est d'autant plus ennuyeux que seul l'accès à la réalité de ces organisations, de leurs structures, de leurs stratégies, de leur modus operandi permet de les mettre durablement hors d'état de nuire. Or cette réalité, ou peut-elle le mieux apparaître que dans l'ambiance froide - aseptique, est-on tenté de dire de la recherche, compte -tenu de l'extrême confusion, des brouillages intenses entourant lesdits groupes ? Des structures dont il n'est pas inutile de rappeler qu'elles sont clandestines, attachées à entretenir leur mystère, mues par des idéologies difficiles d'accès ; à propos desquelles toutes les propagandes se déchaînent ; qui permettent des manipulations en tout genre de l'opinion publique.
Cette misère est également matérielle. Ou sont les crédits des ministères de la Justice ? De la Défense? De l'Intérieur ? Ou sont les contrats de recherche ? Pourquoi est-il possible de donner un million de francs à des indicateurs, et impraticable d'en affecter le dixième à des chercheurs, dans un même registre, celui du terrorisme ? Les réflexes symptomatiques de nos ministères -par opposition à l'approche étiologique- sont-ils le reflet d'une fatalité ? D'une méfiance ? D'une indifférence à tout ce qui outrepasse le court terme ?

L'état misérable de la recherche sur la violence politique a, enfin, des conséquences négatives, à moyen terme, sur deux points vitaux pour qui souhaite agir efficacement -que ce soit de façon préventive ou curative- sur les terrorismes les bases de données informatisées et la prévision.

La complexité, l'aspect apériodique, arythmique, non linéaire des phénomènes de violence politique impose ici -imposerait, plutôt, on a compris qu'il ne s'agit pas d'une réalité mais, au mieux, d'une ambition- d'avoir recours à une problématique chaotique.

Toute base de données désireuse de dépasser le niveau de la gestion de fichiers est confrontée, dans le cas qui nous préoccupe, à un problème redoutable : concevoir un instrument intellectuel permettant de penser la violence politique.

L'affaire est si complexe que les ordinateurs les plus puissants ne peuvent, dans une approche statique, modéliser de tels phénomènes, même sur un espace très réduit, même pour un temps très court. Cette désillusion a déjà été éprouvée, voici vingt ans, par les météorologues : grâce aux ordinateurs géants, ils pensaient pouvoir prévoir le temps à six mois de distance. On sait ce qu'il est advenu de ces rêves de jeunesse...

Chaotique ne signifie pas imprévisible. Des progrès énormes sont sans doute possibles à partir des approches dynamiques évoquées ci-dessus, dans le domaine de l'anticipation des mouvements des entités terroristes. Ils seraient -fussent-ils modestes- les bienvenus, nous permettant de sortir d'une pensée proprement magique, ou le fait que des victimes d'Action Directe et de la Fraction armée rouge se soient appelés Audran (A) et Zimmermann (Z) a pris un moment un sens alphabético-ésotérique qui avait, on s'en doute, échappé aux tueurs eux-mêmes.

Dans la période qui vient, l'information va se multiplier sur les terrorismes. Or cette substance de plus en plus abondante va nourrir un corps -les bases de données- au squelette débile, au métabolisme embryonnaire.

Des travaux sur l'architecture de ces bases de données, partant de la problématique chaotique et menées dans un esprit d'anticipation des menaces sont donc de la plus urgente des utilités. Or même celui qui pour la justice et la police le respect le plus profond; qui tient pour éminent le rôle du journaliste dans la Cité, doit admettre que ce n'est pas de ces professions que viendront ces travaux ; que ce ne sont pas leurs représentants qui élaboreront ces indispensables protocoles.

2 - Angles de recherche et propositions

Car ces travaux peuvent être conduits, ces protocoles élaborés. On dispose désormais d'instruments conceptuels qui, utilisés sur des systèmes apériodiques / non-linéaires de toute nature, permettent de faire la différence entre les «bruits de fond» et les éléments chaotiques (le «désordre ordonné»). Les données authentiquement aléatoires restent dans la confusion ; les séquences chaotiques, elles, ont une forme et sont visibles. Elles sont quantifiables et, à défaut d'être sur le champ compréhensibles, elles sont souvent prévisibles.

Ces instruments autorisent la création de modèles véritablement opératoires, permettant, à partir d'échantillons, de généraliser et d'abstraire.

A quelles conditions ?

D'abord, en revenir à ce que Jean Baudrillard appelle « la véracité anatomique des faits». Dans le cas présent, extraire l'organisation terroriste de sa gangue mythique et médiatique (les «bruits de fond») ; la saisir dans sa réalité qui seule peut être utilement modélisée.

La problématique chaotique nous montre que les phénomènes complexes perdent de leur sens si on les observe de trop loin; qu'ils deviennent incompréhensibles quand ils sont trop petits. C'est cette distance trop grande qui nous interdit, par exemple, de comprendre la scène libanaise. Une approche fractale -un des concepts-clés de la géométrie et de la géographie chaotiques- de la scène proche-orient/Liban ferait sans doute apparaître des logiques qui, à l'instant, nous échappent; dégagerait des rythmes réguliers de l'anarchie ambiante ; éclairerait des comportements qui n'ont d'aléatoire que l'apparence. Une telle lecture, associée à une familiarité maximale avec les idéologies de ces groupes, avec les schémas intellectuels de ceux qui les dirigent, permettrait sûrement d'améliorer le niveau actuel d'information.

Très concrètement, un recensement de chaque groupe connu pratiquant la violence armée à des fins politiques devrait être accompli. En débutant par les plus menaçants certes, mais sans négliger les autres : dans la dynamique chaotique, il n'y a pas de grandes ou de petites impulsions en soi et, d'autre part, les méthodologies étant le plus souvent limitées et immuables, chaque détail enrichit le tableau d'ensemble.

A partir de tout ce que l'on sait de leur réalité, il faudrait ensuite étudier les éléments stables : idéologie, modus operandi, etc. Voir si les séquences aléatoires le sont vraiment (vagues d'attentats) et tenter de comprendre ce que celles-ci entretiennent comme rapports avec ceux-là. Liens à souligner, rythmes à isoler, harmonies à recomposer; le tout avec la prévision comme hantise. Voila un substantiel programme de travail.

Qui, non content de rendre sans doute quelques services, poserait à coup sûr de graves problèmes aux objets de son étude, aux terroristes. Ceux-ci sont capables de comprendre les systèmes d'investigation classiques, ceux de la police et de la justice ; d'y trouver parfois des parades: la Fraction armée rouge nous donne un bon exemple de cela, depuis 1984. Mais s'il est un point commun entre tous les individus qui pratiquent le terrorisme, c'est leur enfermement à peu près absolu, physique autant qu'intellectuel, dans des systèmes clos. Pendant longtemps encore, ils seront incapables de suivre ces approches nouvelles, de les comprendre ; à supposer même qu'ils imaginent leur existence. Et, depuis que la guerre existe, l'incapacité à comprendre la logique par laquelle l'adversaire devine vos mouvements vous conduit à peu près certainement à la défaite.
 
 

24 Nous avons choisi nos exemples au siècle passé, par souci d'éviter la polémique. II suffit cependant d'ouvrir le journal pour constater que la pseudo-science n'est pas une espèce en voie d'extinction. Voir à ce propos : «Pseudo science and society in 19th. century America» Arthru Wrobel, eu. University Press of Kentucky, Lexington KY -1987.

25 «Libération» / Idées, 25/01/88
 

 retour | suite