Un jeune homme poli, serviable, noyé dans la foule solitaire d’un petit pays ouvert et amical. Travaillait-il ?
Mystère. A sa salle de sport, à son club de tir, nul ne se souvient de lui – il voyageait souvent. Or un jour, l’homme invisible publie un manifeste raciste sur un site suprématiste et massacre des innocents au fusil d’assaut. Anders Breivik et ses 77 morts de l’île d’Utoya, juillet 2011 ? Non : son clone Brenton Harrison Tarrant, qui, en mars 2019, massacre cinquante fidèles de deux mosquées de Christchurch, Nouvelle Zélande.
Huit ans après, constante incapacité des services de renseignement et polices à détecter et neutraliser de tels assassins, avant le carnage. Pourquoi ? Question cruciale car sans réponse, ces sporadiques massacres perdureront.
Expliquer l’aveuglement chronique des puissances occidentales (celles-là d’abord, car plus anciennes et élaborées) exige d’ouvrir deux perspectives issues d’un même azimut, l’oubli des invariants :

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