L’armée française quitte brutalement le nord-Mali : Kidal, demain Tombouctou. La société militaire privée russe baptisée « Wagner » (du fait, dit-on, des goûts musicaux de son fondateur) est à Bamako depuis le 5 octobre ; son armement – déjà 4 hélicoptères de combat MI-171 multi-rôles – y arrive au quotidien. Mais l’offensive sur le pré-carré français d’Afrique est plus vaste.

Ce mois-ci, le président turc R. T. Erdogan entame une stratégique tournée en Angola, au Nigeria et au Togo, à l’objet limpide : avec lui, la direction du SSB, puissant pendant turc de notre direction générale pour l’armement.

Premier cas concret d’un « grand remplacement » de la France par un agressif bloc eurasiatique : le Togo. Là, le francophile chef d’état-major vient d’être viré ; son successeur, distant avec Paris, signe avec la Turquie un massif accord militaire. La société française formant les commandos togolais est bientôt remplacée par… des Turcs. Sur le terrain, nos experts officiels comme nos sources africaines craignent que, bientôt, la jadis continentale influence stratégique française ne se borne à la fin au Sénégal et à la Côte d’Ivoire.

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