Plusieurs fois récemment, l’auteur a signalé aux lecteurs d’Atlantico les progrès, notamment russes, en matière de guerre électronique ; s’agissant des armes désactivant – sans le détruire – le dispositif électronique ennemi et lui seul ; ses bases aériennes ou navales ; au-delà, toutes ses installations et outils militaires. Un objectif atteint en étouffant, au-dessus d’un territoire donné – parfois énorme – toutes les ondes satellitaires, toute la téléphonie cellulaire (VHF-UHF), toutes les radios, GPS etc.

Dans ce domaine déjà préoccupant, les chose empirent.

Début octobre 2021, le nouveau système électronique russe « Murmansk-BN », à ultra-longue portée (environ 3 000 km), a été activé depuis Kaliningrad (part la plus occidentale de la Russie, l’ex- Königsberg prussienne). Or à ± 3 000 km au sud de Kaliningrad, à vol d’oiseau, se situe Lisbonne : toute l’Europe de l’ouest est concernée. Les forces de l’Otan sont dès lors menacées de paralysie complète, d’incapacité à fonctionner, même de façon basique. Notamment, les chasseurs américains high-tech F35 peuvent être cloués au sol, privés de leur cruciale communication par satellite.

Documents joints

Lire l’article complet au format PDF

Partager cet article

Partager cet article sur vos réseaux sociaux !