Sécurité globale 2020 | n° 23

En Syrie, province de Hama, se situent le fort (et ville adjacente) de Masyaf, au piémont oriental du massif côtier dit Djebel Ansariya ; 40 km. à l’ouest de la ville de Hama, baignée par le fleuve Oronte. Sur son éperon rocheux, la forteresse surplombe la vallée d’al-Ghab ; axe stratégique contrôlant la route Hama – Baniyas (est-ouest) et la route Antioche – Homs (Émèse pour les Byzantins, nord-sud).

Les Ismaéliens, leur chaotique

histoire

Gendre du prophète Mahomet, Ali devient calife en 656 (ère chrétienne, AD) mais est assassiné en 661 AD. Dès lors, un schisme (shiat’ Ali = parti d’Ali) déchire définitivement l’islam entre :
– sunnites suivant un calife (= successeur), adeptes d’une transmission politique du pouvoir ; leur califat (Ottoman) est aboli le 3 mars 1924 par Kemal Atatürk,
– et chi’ites partisans d’une succession spirituelle, voire ésotérique. Leurs (multiples) cultes légitimistes reconnaissent comme «imams» (guides) tout ou partie de la lignée (ahl-el Beit, les «gens de la maison»), enfants, petits-enfants…, d’Ali, époux de Fatima, fille du prophète, ayant tous dans leurs veines le sang de Mahomet.
Accéléré-avant jusqu’à Ja’afar al-Sadiq, 5e imam des chi’ites duodécimains (majoritaires, ceux d’Iran, notamment) dont l’Imamat dure de 732 à 765 AD. Son fils aîné Ismaël bin Ja’afar meurt avant son père (vers 754 AD) et le propre fils d’Ismaël, Mohamed al-Maktoum («le caché») meurt lui-même à une date inconnue. Certains chi’ites reconnaissent alors Ismaël comme Rédempteur (Mahdi).

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