Sécurité globale n°8 – Janvier 2017

Quatre thèses fondatrices de la cyber criminologie1

• Diagnostic 1 – Dans l’ensemble « cyber-crime », crime domine. Scruter le monde cyber-criminel révèle qu’il n’a rien inventé d’original. Dans leur milieu et jusqu’à présent, les cybercriminels se bornent à reproduire les variantes de la criminalité physique.

• Diagnostic 2 – La cybercriminalité ne baissera pas par plus encore de haute technologie, mais par décision politique. Dans ce domaine, une fuite en avant type blindage-et-canon provoquerait un désastre analogue à celui de l’inepte guerre high-tech d’Irak.

• Traitement, 1 – Il faut au cybermonde un code de la route comme, en son temps, la société de l’automobile suscita le sien. Un code conçu et imposé par une coalition de nations puissantes, dans l’espoir raisonnable qu’il s’imposera mondialement. Autre image pour l’indispensable superstructure normative : celle de la tour de contrôle.

• Traitement, 2 – Le code de la route vaut pour tout véhicule, luxueux ou modeste : de même, seul un code du cybermonde sanctionnera-t-il vraiment les prédateurs, financiers maraudeurs, géants du net, etc., qui, aujourd’hui, le pillent impunément ou exploitent ses usagers.

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