En février 2021, ça se tend entre l’Otan et la Russie : « Qui veut la paix prépare la guerre », dit Sergei Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères ; Le secrétaire général de l’Otan renchérit : La Russie ? « Si elle veut des affrontements, nous sommes prêts ». À ce moment, l’observateur de ces zones de friction et autres « petites guerres » qu’est forcément le géopoliticien, en vient à s’inquiéter.

À notre époque confuse en effet, où le crime organisé, les terrorismes, méga-gangs et milices armées tourbillonnent sur (et autour) d’imprécis champs de bataille, avec des forces spéciales toujours moins repérables et distinctives, l’opinion européenne – voire, ses dirigeants – semblent égarés, entre ignorance des faits récents et clichés dépassés. La Russie par exemple, et son potentiel militaire : une opinion européenne paresseuse somnole sur l’idée confortable d’une armée russe aux chars rouillés et à l’arsenal nucléaire dormant dans des hangars délabrés, clos de cadenas.

Or depuis une décennie, ce que les experts voient, de la Mer noire à la Syrie et du nord de l’Ukraine et l’Azerbaïdjan-Karabagh, révèle qu’on en est loin. D’où, comme l’aveuglement stratégique est toujours désastreux, cette petite revue d’arsenaux russes bien plus high-tech qu’on ne l’imagine.

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