Dès que débute la guerre d’Ukraine, nombre d’informations douteuses, émanant souvent d’officiers supérieurs en 2e section, égarent hélas l’opinion, voire les diri-geants du pays. Un classique : à jouer (sur ordre) les haut-parleurs d’un des belligé-rants, on enfume d’abord ses propres médias puis on gobe ensuite leurs assertions – puisqu’elles sont dans le journal. De même aujourd’hui en Syrie et autour – le signa-taire soulignant que la faute serait identique, si la manipulation émanait de l’autre partie en cause.

Pour recoller au réel du terrain, ces derniers jours, la petite musique médiatique-OTAN est la suivante : les Russes avancent en Ukraine – certes, peu et à grand prix – mais subissent en Syrie une lourde défaite, évacuant même leurs bases syriennes de Tartous et Hmeimin, cruciales pour leur statut de grande puissance, où ils ont dé-pensé des milliards. Or des sources de terrain sérieuses s’éloignent plutôt de cette présentation des choses : au nord-ouest de la Syrie, le suivi précis de l’offensive montre ceci :

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