D’ABORD ceci : bien sûr, les critiques criminologiques ici formulées sont positives ; ne dénigrant pas, elles cherchent à améliorer des diagnostics, donc les traitements consécutifs.
Par « Infosphère police-justice » nous entendons l’hybridation des journalistes des médias d’information, en théorie spécialisés dans ces affaires, et des services de presse du ministère de l’Intérieur ; parfois aussi de la justice, d’où ils tirent l’essentiel de ce qu’ils publient.
On lit à présent une masse d’articles affolés… tel gang marseillais métastase hors de son territoire… passe du trafic de stupéfiants à « Mafia »… Voici peu, ces journalistes idolâtraient des sociologues-anars affirmant que du temps des Blousons noirs, c’était bien pire… Et les Apaches de la Belle Époque … Les écornifleurs médiévaux… Mais là, panique ! La France titube au bord de la « mexicanisation ». Vraiment ? En fait, non : l’actuelle explosion criminelle était prévisible et annoncée – dont ici, par le signataire. Une prévision permise par la criminologie, discipline sachant analyser, décrypter les évolutions et réactions du Milieu criminel.
Voici pourquoi et comment.