ACTIVITES

Après la seconde guerre mondiale, les Yakusas ont vécu du marché noir; depuis que le pays connaît la prospérité, les fédérations criminelles se sont transformées en prestataires de services illégaux : jeux, drogues, prostitution.

• Activités illicites : elles représentent ± 80% du “chiffre d’affaires” de la GCO japonaise. 35% de ce chiffre provient du commerce des amphétamines - une drogue dont les Yakusas contrôlent à peu près totalement le trafic et qui leur assure ± 30% de leurs revenus; 17%, des jeux et paris illégaux; 8%, du racket (casinos, boîtes de nuit, sport professionnel, transports routiers, etc.). Autre activités délictueuses : contrebande d’armes, usure, “tourisme sexuel” etc. Une des activités de racket spécialisée des Yakusas concerne les grandes entreprises japonaises. Les Sokaiya menacent de manipuler les assemblées d’actionnaires ou font chanter les dirigeants des grands groupes, et n’interrompent la manoeuvre qu’en échange d’un “dédommagement”.

• Activités légales - ± 20% du CA des Yakusas : ils contrôlent plus de 26 000 entreprises légales au Japon et s’en servent comme écrans et comme “blanchisseuses”. La GCO japonaise est massivement présente à la Bourse de Tokyo et a infiltré le marché immobilier japonais; la Sumiyoshi-Kai est, elle, très active sur le marché des oeuvres d’art.
 

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