Lors de leur rencontre du 13 mai écoulé, la première ministre britannique et le président français ont annoncé un « plan d’action très concret de lutte contre la propagande terroriste en ligne » – confortant ainsi l’opinion européenne dans l’idée que l’islamisme, aujourd’hui, et plus encore demain, se combattait dans le monde numérique. Or – légers détails – cette idée est fausse (disent les services spécialisés) et pire, la cyber-lutte contre l’Etat islamique est un bide complet – de qu’avoue le Cyber command du Pentagone, le jour même de l’annonce par May-Macron de leur numérique variante de la « Chasse au Dahut » – en première page du New York Times, encore ! Cyberattacks against ISIS disappoint top officials – Décodons : en novlangue médiatique étatsunienne, « désappointement » signifie plantage radical.

Avant de voir pourquoi l’islamisme ne doit pas se combattre dans les nuées numériques, mais bien plutôt dans le monde physique ; et pourquoi la cyber-guerre contre l’Etat islamique est un échec ; une réflexion sur la façon dont nos dirigeants s’informent et fixent leurs politiques.

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