A Lille cette fois, encore un voyou pour commettre une « tuerie » – le terme est de Mme Martine Aubry, maire de la ville – à l’aide d’une Kalachnikov. Le motif ? Aussi accablant que futile : un refus d’accès à une discothèque. Des bandits usent aussi de ces fusils d’assaut pour braquer des commerces, régler leurs comptes – ou tirer sur des policiers.
Or ces crimes se multiplient sur le territoire français. C’est simple à vérifier : tapez « Assassinat Kalachnikov » sur Google. S’affiche l’énumération des attaques commises en France avec cette arme de guerre, « environ 44 000 résultats ». Ainsi, l’usage en France de la Kalachnikov par des bandits tient désormais de la routine. Comment en est-on venu là ? Faute à qui ?

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