Les posses portent le nom de leurs fiefs de Kingston (Tel Aviv, Dunkirk),
ou d'un symbole quelconque. Le gang JLP de Tivoli Gardens, le "Shower posse",
doit ainsi son nom à un massacre de gangsters PNP "arrosés"
de balles - to shower signifie arroser - dans leur fief de Rema, en 1984.
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(*) Les "quatre grands" posses
Depuis 1984, policiers américains et canadiens considèrent
le Shower posse comme le plus dangereux de tous. Vers 1959, son ancêtre
direct est le Phœnix gang, une bande de délinquants juvéniles
- on dit "Rude Boys" à Kingston - de "Back o'wall", alors le pire
bidonville du lieu. En 1966, Edward Seaga fait raser Back o'wall et édifier
à la place Tivoli gardens, une cité HLM. Depuis, les chefs
successifs du Phœnix gang (devenu Shower posse), Claudius Massop, Lester
"Jim Brown" Coke, forment avec Seaga une sorte de symbiose politico-criminelle.
Parti d'un ghetto de Kingston, le Shower posse est notamment liée
au cartel de Cali. Ses ramifications internationales s'étendent
:
. Aux Etats-Unis : présence avérée dans les villes d'Anchorage, Atlanta, Denver, Houston, Los Angeles, Miami, New York, Philadelphie, Pittsburgh, Washington DC,Au-delà de ces implantations traditionnelles, des "soldats" du Shower posse ont été interpellés ces dernières années en Italie, en Australie et au Japon.. Au Canada : Toronto, Montréal,
. En Grande-Bretagne : Londres.