Les bandes afro-américaines
 
Il y a de telles bandes à Los Angeles depuis 1920. A cette époque, le "Boozie Gang" exercait déjà ses activités criminelles autour de la 18ème rue et Central Avenue. Mais c'est vers 1970 qu’apparaissent "Crips" et "Bloods".
 
Au départ, un groupe de jeunes, qui terrorise son environnement en gravant soin nom, "Crips", au couteau sur la poitrine (le ses victimes. L'impuissance des autorités laisse les souffre-douleurs des "Crips" face à une seule option : celle de créer, en rétorsion, une autre bande. Une spirale infernale s'amorce alors, au cours de laquelle les gangs sortent de terre comme des champignons, toujours plus violents, multipliant les victimes innocentes. Vers le milieu des années 70, une polarisation des forces s'opère entre "Crips" et gangs "non-Crips" connus aujourd'hui sous le nom de "Bloods".
 
Les bandes afro-américaines n'ont pas de code de conduite traditionnel comme les hispaniques. Les "grands anciens" y sont rares, la loyauté, moins forte envers la bande et le territoire. Un jeune noir déménageant, adhérera sans problèmes à la bande de sa nouvelle résidence.
 
Règles, style vestimentaire et symboles d'identification sont assez flous dans ces gangs, dont les membres sont plus individualistes que leurs homologues "chicanos". Ils s'identifient surtout par le port de couleurs : les "Crips" utilisent le bleu et le noir; les "Bloods" portent casquette ou "bandana"rouge. Traverser un territoire "ennemi" en exhibant ses couleurs constitue une grave provocation et met en danger de mort.
retour | suite