Xénophobie et composition mono-ethnique :
 
Ce qu'il faut bien appeler du racisme - mépris, instinct de supériorité et repli communautaire- est le moteur de l'hostilité qu'éprouvent les unes envers les autres des bandes dont la plupart font figurer dans leurs codes de conduite la notion de "pureté de la race". Résultat : à peu près sans exception les bandes durables sont purement asiatiques, afroaméricaines, ou hispaniques. Dans ce dernier cas cependant, on signale la présence dans les gangs des "barrios" de rares assimilés, noirs ou blancs, nés sur place et hispanophones. Ces "street gangs" constituent en réalité des sociétés de type primitif, connaissant la force comme unique régle; ils génèrent une violence sociale tournant désormais, sur certains points du territoire américain, à la guerre civile larvée. A Los Angeles : 60 000 individus répartis en quelque 900 groupes comptant de 10 à 10 000 membres; coupables de plus de 700 meurtres en 1991. retour | suite