Régime: monarchie parlementaire
Chef de l'État: roi Carl XVI Gustav
Chef du gouvernement: Ingvar Carisson
Ligue arabe: non
Organisation de la conférence islamique: non
Liens avec la République islamique d'Iran: ambassades

% de non-musulmans: 99 %
- ventilation: dont 92 % Eglise évangéliste luthérienne de Suède
% de musulmans moins de 1%

En juillet 1988, la section suédoise de l'Union des associations d'étudiants islamiques en Europe (voir Allemagne, p.54) organise une manifestation du souvenir pour le 1er anniversaire du massacre des pèlerins à La Mecque. L'un des dirigeants de l'Organisation pour la propagation de l'islam et l'ambassadeur de la République islamique d'Iran assistent à la cérémonie.

En mai 1989 s'ouvre à Stockholm le procès d'un Marocain islamiste, Ahmed Rami, animateur de la Radio de l'Islam et auteur d'un ouvrage intitulé Qu'est-ce qu'Israël ?.

Ce livre lui vaut d'être poursuivi pour propos diffamant à l'égard du peuple juif. Au même moment, une centaine de militants islamistes manifestent devant la maison d'édition Bonnières, qui vient de mettre en vente 20 000 exemplaires des Versets sataniques. Pourquoi, crient ces militants, poursuivre Rami et laisser Rushdie injurier le Prophète ?

A la fin de l'année 1989, le Tehran Times et Kayhan International, deux des quotidiens iraniens les plus influents, critiquent vivement la Suède pour son attitude dans l'affaire Rami, qui "souffre en Occident du fait de ses convictions religieuses;" ce dernier vient en effet d'être condamné à six mois de prison pour "propos antisémites", et sa radio, fermée.

En août 1990, 4 iraniens dont un diplomate ont été expulsés, alors qu'ils préparaient, selon les autorités locales, un attentat contre un diplomate saoudien de haut rang.