Régime: Union fédérale de 7 principautés:
Abu Dhabi, Ajman, Charjah, Dubaï, Fujaïra, Umm al-Quwain et Ras
al-Khaima
Chef de l'État: Cheikh Zayed Bin Sultan an-Nahayan
Chef du gouvernement: Cheikh Rachid Bin Saïd al-Maktoum
(vice-pdt.)
Ligue arabe : oui (1971)
Organisation de la conférence islamique: oui
Liens avec la République islamique d'Iran: ambassades
et représentant personnel de l'Imam
% de non-musulmans: 5 %
- ventilation: chrétiens: 55%; autres: 45 %
% de musulmans: 95%
- vent. /100: - sunnites (hanafites, hanbalites et malékites):
80%
- chi'ites: 20%
Résultat: alors qu'entre 1979 et 1988 tous les voisins de l'Iran dans le Golfe ont été les cibles d'actions plus ou moins graves de Mouvements islamiques de libération "made in Téhéran", les Emirats n'ont rien connu de tel.
Seul accroc à ce jour: l'expulsion, en novembre 1988, vers Bahreïn - où il avait exercé auparavant son ministère - de cheikh Seyyed Abdallah Hussein al-Ghuraïfi. Recteur de la mosquée Imam-Ali de Dubaï, la plus grande du pays, le cheikh, militant révolutionnaire islamique confirmé, était par ailleurs le représentant personnel de l’imam Khomeini pour les Emirats.
Les sermons incendiaires qu'il prononçait l'avaient fait juger indésirable à Bahreïn une décennie plus tôt. Ainsi sans doute que ses liens étroits avec le mouvement islamiste irakien al-Da'oua et Mahdi alHakim (voir Irak, p. 128 et s., et Soudan, p. 187 et s.)
Il en a été sans doute de même à Dubaï Officiellement, l'Iran n'a pas dit un mot sur cette affaire, mais a fait le nécessaire pour que cheikh Ghuraïfi soit rapidement expédié à Damas, contrée beaucoup plus salubre pour lui.