BURKINA FASO


Nom officiel: République démocratique populaire de Burkina Faso, précédemment Haute-Volta
Continent: Afrique
Superficie: +/- 275 000 km2
Population : (1989) 8,7 M. d'h.
Capitale Ouagadougou ( 450000 h.)
PIB/h.: (1986) $ 315

Régime: présidentiel, appuyé sur un Front populaire
Chef de l'État: Blaise Compaoré
Ligue arabe: non
Organisation de la conférence islamique: oui
Liens avec la République islamique d’Iran: chargé d'affaires
 

% de non-musulmans: +/- 55 %
- ventilation: animistes en majorité, chrétiens.
% de musulmans: +/- 45 % sunnites, en majorité malékites



Depuis le milieu de 1989, une agitation islamiste est perceptible au Burkina Faso. Ce malgré la politique de vigilance et de répression pratiquée par Thomas Sankara, dès son arrivée au pouvoir, en 1984, à l'encontre des activistes musulmans; politique poursuivie jusqu'à ce jour par Blaise Compaoré: toute manifestation ou réunion publique politique leur étant interdite de facto.

"L'activisme religieux proclame un document officiel, est de nature à faire dérailler la révolution et menace la coexistence paisible des Burkinabés." Restent les mosquées, où le droit de parole est libre. C'est à partir de celles-ci, selon un bulletin islamiste, que "les uléma dirigeant le mouvement islamique expliquent aux masses musulmanes le sens réel de l'Islam; leurs insufflent son message radical de libération, qui prohibe toute allégeance à quelque créature terrestre que ce soit. Ces uléma s'appuient sur la culture islamique pour expliquer les échecs politiques et économiques des dictatures successives. Ainsi jouissent-ils désormais du soutien des masses et ont-ils rassemblés près de 2 millions de musulmans, et d'opposants divers sous le drapeau de l'islam".

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