Régime: militaire, parti unique
Chef de l'État : général Saw Maung
Chef du gouvernement:
Ligue arabe: non
Organisation de la conférence islamique: non
Liens avec la République islamique d'Iran: ambassades
(résidence: New Delhi, Inde)
% de non-musulmans: +/- 95%
- ventilation: bouddhistes; petites minorités
chrétiennes
% de musulmans: +/- 5 %
-vent./100: sunnites hanafites (les musulmans birmans
sont les Rohingyas de la province d'Arakan, qui jouxte le Bangladesh)
Depuis, un mouvement indépendantiste fortement marqué par l'Islam se manifeste sporadiquement: dès 1947, un Parti des moujahidin mène la lutte armée sous la direction de son commandant, Mohamed Jatafar Hussein.
Après son écrasement par l'armée birmane - au prix de dizaines de milliers de morts dans la population -de petits groupes islamistes, comme la Force pour l'indépendance des Robingyas, créée en 1963, survivent, continuant de recruter et de diffuser leur propagande, à défaut de lutte armoe. Dès la deuxième conférence des mouvements islamiques de libération, en 1981 à Téhéran, les dirigeants de la Jund'Allah (Armée de Dieu) ont été invités à structurer davantage leur mouvement et à agir plus activement dans leur pays.
En août 1987, à l'occasion d'un congrès tenu clandestinement dans la jungle, à proximité de la frontière du Bangladesh, 3 petits mouvements, le Front patriotique Rohang (créé en 1973), l'Organisation de solidarité du Robingya et l'Armée de libération du Rohingya, fusionnent et créent le Front islamique du Rohingya Arakan, (FIRA) présidé par un ancien officier de l'armée birmane, Shabbir Hussein. Le FIRA s'engage aussitôt, quoique à une échelle modeste, dans la voie de la lutte armée. En mars 1988, le FIRA a fait la demande d'un statut d'observateur à l'OCI et n'a toujours pas reçu de réponse favorable, à notre connaissance.
Divers mouvements - le Jihad islamique de Birmanie, le
Mouvement des moujahidin d'Arakan, l'Organisation de libération
musulmane de Birmanie se sont également signalés de loin
en loin, ces dernières années, en publiant des communiqués,
mais seul le FIRA est très soutenu - du moins dans la presse - par
Téhéran.