Lieu d'étude de la criminalité politique à partir
de l'information et du renseignement ouverts, le séminaire a été
créé au printemps de 1986, à l’initiative du professeur
Jean-Claude Soyer, comme enseignement spécialisé de l'Institut.
Il est placé sous l'autorité de son directeur, le Professeur
Jacques-Henri Robert et dirigé par Xavier Raufer, chargé
de cours à l'Institut.
Depuis sa fondation, ce séminaire, qui était réservé
aux représentants en activité des diverses instances de l'Etat
intéressées par la violence politique et à leurs invités
étrangers, a abordé les thèmes suivants :
• Printemps 1986 (Avril 1986)
«Souvenirs d'un terroriste»
Mémoires de Boris Viktorovitch Savinkov, tout d'abord membre,
puis chef, de l'Organisation de Combat du Parti Socialiste Révolutionnaire
Russe. Savinkov vécut comme acteur direct toute la période,
comprise entre 1903 et 1909, du «terrorisme central», celle
des attentats dirigés contre les hauts responsables du pouvoir,
y compris le Tsar. Ces souvenirs ont été rédigés
«à chaud», en 1909, et sont d'un exceptionnel intérêt.
On voit naître sous nos yeux la méthodologie terroriste contemporaine,
et la comparaison avec l'actualité nous permet de découvrir
son extraordinaire stabilité. L'étude de ce texte permettra
de vérifier la permanence de la méthodologie de cette branche
du terrorisme dont le modèle organisationnel est la société
secrète conspirative.
«L'insurrection armée»
C'est un ouvrage technique, écrit, dit sa préface française (signée collectivement par «le comité central du Parti Communiste, Section Française de l'Intemationale Communiste, 1931») par un «révolutionnaire actif qui a lutté les armes à la main contre le monde capitaliste». Il est écrit par «A. Neuberg», pseudonyme collectif de circonstance, et la maison d'édition suisse qui le publie est totalement fictive. Si l'éditeur et l'auteur sont fantomatiques, le contenu, lui, est des plus concrets. Le livre débute par ces mots : «L'insurrection armée est la forme la plus haute de la lutte politique du prolétariat». Les principaux chapitres s'intitulent «le bolchevisme et l'insurrection», l'analyse des soulèvements armés de Hambourg (1923), Reval (Estonie, 1924), Canton puis Changhai (1926);1' «organisation des forces armées du prolétariat», “l'évolution des opérations combattantes au début et en cours de l'insurrection”, etc. Ce texte a fait rêver les maoïstes qui songeaient, dans la France des années 68-70, à la guérilla urbaine. Il a fourni de précieux conseils à ceux qui, en Allemagne fédérale, en Italie, sont passés à l'acte sous les bannières très paléo-kominterniennes des Brigades rouges et de la Fraction armée rouge. L'analyse de ce texte permettra de comprendre la permanence du modèle kominternien pour les Organisations Communistes Combattantes euroterroristes.
«Mini-manuel de la guérilla urbaine»
Il s'agit d'une brochure de 60 pages au format de poche (14 X 20 cm.).
La seule édition intégrale en langue française du
«Mini-Manuel» constitue en réalité l'ensemble
du N° 56 du bulletin «Tricontinental», V° année,
numéro de novembre 1970. Ce bulletin, distinct de la revue du même
nom, était à l'époque interdit de diffusion sur le
territoire français et «Publié en espagnol, anglais
et français par le secrétariat exécutif de l'OSPAAAL,
la Havane, Cuba». L'OSPAAAL c'était la fameuse «tricontinentale»,
l'Organisation de Solidarité des Peuples d'Afrique, d'Asie et d'Amérique
Latine. Ce mini-manuel, daté de juin 1969, est l'oeuvre de Carlos
Marighella, responsable communiste passé au maoisme, chef d'une
organisation clandestine de lutte armée, l'Avant-garde Populaire
Révolutionnaire; il tombe sous les balles de la police le 4 novembre
suivant. C'est un texte très technique, illustré de schémas
d'armes démontées. Les principaux thèmes abordés
sont : La préparation technique du guérillero urbain, les
principes tactiques, les avantages initiaux de la guérilla urbaine
(GU), les genres et les formes d'action de la GU (Attaques, hold-up, incursions,
occupations, embuscades, tactiques de rue, exécutions, séquestrations,
sabotages, guerre des nerfs, terrorisme, propagande armée, etc.).
On y trouve aussi un chapitre sur la stratégie de la GU. Outre ses
aspects techniques, l'étude du mini-manuel permet de souligner la
force du modèle latino-américain (Tupamaros, VPR, etc.) sur
les groupes euroterroristes, notamment la Fraction armée rouge.
• Printemps 1986- 2 (Mai-juin 1986)
(Fractions armées révolutionnaires libanaises, Fatah -
Commandement Révolutionnaire, «Jihad Islamique»)
Le projet de ce second séminaire est de tenter d'y voir clair
dans un domaine où règne la plus grande confusion : le terrorisme
proche-oriental. A partir de la documentation ouverte et accessible en
provenance de divers pays d'Europe et du Proche-orient, mais aussi de l'expérience
et des connaissances des participants, nous tenterons de répondre
aux questions suivantes : Quelle est la nature de chacun de ces groupes
? Quelle est leur idéologie, leur logique d'action ? Que nous apprend
le calendrier des activités de ces groupes ? Que savent-ils faire
? Que ne font-ils jamais ? Quelles sont leurs cibles ? Ont-ils des liens
avérés avec des Etats de la région ? Lesquels ? Quelle
autonomie ont-ils par rapport à leurs «sponsors»? Quelle
résistance offrent-ils à la répression ? Enfin, sont-ils
prévisibles ?
• Automne 1986 (Novembre 1986)
Il est banal de dire que, lorsqu'on s'intéresse à une personne, celle-ci tend, en retour, à s'intéresser à vous. C'est ainsi que divers groupes de guérilla urbaine actifs sur notre territoire national éprouvent un vif intérêt pour la méthodologie des diverses instances de répression. Nous consacrerons donc notre séminaire au regard terroriste sur le continuum police-justice, et tenterons notamment d'apporter une réponse à une question centrale : les techniques de police classique peuvent-elles permettre le démantèlement durable d'une organisation terroriste ?
- Les Organisations communistes combattantes (Action directe, Fraction
armée rouge, etc.) devant la répression, à partir
des archives du Groupe Olivier de Lyon, et de divers documents inédits
en provenance de RFA.
- Les groupes transnationaux issus du Proche-orient (Fatah-CR, FARL,
ASALA, etc.) et les instances de lutte antiterroriste.
• Printemps 1987 (Avril, mai, juin 1987)
L'importance du sujet est telle que le séminaire fera pour la première fois appel à des personnalités extérieures, choisies en fonction de leur expérience sur tel ou tel élément du problème : un médecin psychiatre des hôpitaux de Paris, un ancien responsable maoïste des années 68-72, un ancien responsable national des FTP, par la suite secrétaire à l'organisation du PCF, un universitaire spécialisé dans l'activité du FLN en France pendant la guerre d'Algérie. Le point de départ de ce séminaire est que la clandestinité n'est qu'une forme particulière de l'évolution de l'être humain dans un milieu hostile, comme le sont la montagne, la mer, l'espace. On sait que la fréquentation prolongée de ces éléments entraîne chez les alpinistes, les plongeurs, les astronautes des modifications psychologiques substantielles; donne naissance à de véritables mystiques associant les notions de risque, de danger, d'audace. Notre séminaire abordera les points suivants :
- La clandestinité, ses besoins, sa pratique dans une grande
métropole des années 80, essai de définition et de
description de la vie clandestine,
- La psychologie du clandestin : analyse de documents et de confessions
provenant de terroristes actifs en Europe : AD, RAF, BR, ETA, etc.,
- La clandestinité, le terrorisme, dans l'imaginaire des militants
révolutionnaires des années 60-70,
- Clandestinité et guérilla résistante 194144,
l'expérience des FIP, l'appareil clandestin du PCF comme modèle
de l'Organisation Communiste Combattante,
- La guerre clandestine en France et le monde arabo-musulman, 1954-62
: l'appareil et l'action du FLN.
- Conclusion : clandestinité et contre-ingérence : les
«traces» du clandestin sont elles décelables, et comment
?
• Automne-hiver 1987-88 (Octobre 1987, janvier-février 1988)
En matière de terrorisme Proche-oriental, le vrai problème, ça n'est pas le manque d'informations : c'est le trop-plein. Il est donc important de pouvoir dégager une logique cohérente d'un amas de nouvelles confuses, de savoir relier ces informations entre elles sans commettre de contre-sens; bref, de se doter, d'une capacité d'analyse permettant une réflexion stratégique, spécialement dans un domaine ou l'anticipation correcte des mouvements de l'adversaire peut être vitale. C'est pourquoi notre séminaire automne-hiver se propose de réfléchir aux questions suivantes :
- Révolution Islamique et terreur : que veut, que cherche la
République Islamique d'Iran ? «Faucons» et «colombes»
à Téhéran : ce qui les unit, ce qui les oppose en
matière d'exportation de la révolution,
- Les réseaux islamistes dans le monde,
- Nature et rôle du HizbAllah du Liban,
- La Révolution Islamique d'Iran et les fondamentalistes sunnites
: liens, oppositions : Tawhid (Liban); al-Jihad (Egypte); Mouvement de
la Tendan-ce Islamique (Tunisie).
- Qui est, que veut, l'Ayatollah Ozma Hussein Ali Montazeri, successeur-désigné
de l'Imam Khomeini comme Guide-Jurisconsulte,
- Les liens réels entre les dirigeants de la République
islamique et entre ceux-ci et leurs opérateurs dans l'Oumma musulmane
: «Irfan», la dimension ésotérique et initiatique
du chi'isme perse.
• Au mois de juin 1988, le CERVIP a organisé les XVI° Journées de l'Institut de Criminologie, sous le titre :
• Hiver 1988-89 (Novembre, décembre 1988)
Désormais, à leur poste, pour leurs besoins propres, toutes les instances de renseignement et de répression cherchent à approcher la réalité des groupes violents, à connaître leurs structures, leurs modus operandi, leurs intentions. Or si le renseignement proprement dit -la collecte clandestine d'informations secrètes- existe en France, l'immense gisement que constitue le renseignement ouvert -ce que ces groupes nous apprennent sur eux-mêmes, ou sur d'autres- est, pour de multiples raisons, virtuellement inexploité. Situation dommageable à plus d'un titre :
- Elle contraint à rechercher clandestinement, à coûts
et risques supérieurs, nombre d'éléments tout à
fait ouverts,
- Elle fait l'impasse sur l'expertise que le traitement du renseignement
ouvert confère à ceux qui la pratiquent; expertise qui potentialise
de façon spectaculaire les informations clandestines, dans deux
domaines principalement : l'analyse et l'anticipation des actions d'un
groupe donné.
C'est au renseignement ouvert dans la lutte anti terroriste que nous consacrerons ce séminaire . Où le trouver ? Comment l'exploiter ? Qu'apporte l'analyse des textes terroristes quand elle est effectuée correctement ?
• Printemps 1989 (Mai juin 1989)
L'Imam Khomeini agonisait ? Quinze lignes du mourant mettent la planète en ébullition. Ali Akbar Hachemi Rafsandjani était un pragmatique, un modéré ? Le voilà qui lance des appels au terrorisme, avant de les démentir mollement. Le HizbAllah du Liban était en coma dépassé ? Il fait défiler dix mille homme en armes à Baalbek lors du «Jour de Jérusalem». Arrêtons le massacre : à peu près toutes les analyses, les prédictions médiatiques sur la Révolution Islamique d'Iran sont, très rapidement parfois, démenties par la réalité. Mais la responsabilité de ces errances n'incombe qu'en faible part aux journalistes reproduisant le plus souvent des éléments émanant des services ou instances politiques concernés. Or une bonne appréciation de l'évolution de l'Iran Islamique, de ses stratégies extérieures est d'une importance cruciale au moment où :
- Yasser Arafat est sur la lame du couteau : sa stratégie pour
parvenir à l'Etat de Palestine, un cocktail médias-diplomatie-Intifada,
a, au mieux, une chance sur deux de réussir. Donc d'échouer.
Et l'alternative à la ligne Arafat, ce Front du Refus qui va d'Abou
Moussa à Abou Nidal, défilait à Baalbek en mai 1989,
en compagnie des miliciens du HizbAllah.
- L'agitation islamique dans le monde ne s'apaise pas, loin de là.
Au cours du printemps, l'Algérie, divers pays d'Afrique occidentale,
la Jordanie et le Kossovo yougoslave, en Europe même, ont été
la scène de soubresauts fomentés ou récupérés
par les islamistes. Lors de ce séminaire, nous tenterons de répondre
aux questions suivantes :
- Quel rôle a joué 1' «affaire Rushdie» dans
la stratégie de Téhéran ? Quel bénéfice
l'Iran islamique en a-t-il tiré ?
- Y a-t-il une stratégie iranienne en matière d'exportation
de la révolution ? Plusieurs ? Comment la/les définir ?
- Quels sont les points forts de l'Iran islamique dans l'Oumma ?
• Automne-hiver 1989 (Octobre-novembre 1989)
LES DISSIDENTS PALESTINIENS (Fatah-Intifada, Front de salut National
Palestinien, FPLP-Commandement Général,
Fatah-Commandement Révolutionnaire) ET LA «COALITION DU
CARLTON» (Les mêmes plus le HizbAllah du Liban, Tawhid et le
Rassemblement des Ulémas Musulmans) : HISTOIRE RECENTE, ACTUALITE,
PERSPECTIVES
Depuis 1974, année où l'OLP accepte la «petite
Palestine» en Cisjordanie et à Gaza, s'est constitué
un Front du Refus, coalition à surface variable de «durs»
palestiniens, soutenue par une succession d'Etats arabes. La reprise du
dialogue Palestino-Américain, et, discrètement Israélo-Palestinien,
a remis ce Front sur le sentier de le guerre. Ouvertement depuis décembre
1988, il a noué une alliance avec les islamistes libanais, donnant
ainsi naissance à la plus formidable armada terroriste contemporaine.
L'intransigeance du gouvernement d'Israël les enchante. Ils n'attendent
- n'espèrent - que l'échec d'Arafat et le désespoir
palestinien pour passer à l'action. Dans cette perspective, il est
important de retracer l'histoire de ces groupes, de leurs contacts, de
leurs appuis; de confronter les faits et les analyses : c'est l'objet de
ce séminaire.
• Printemps 1990 (mai-juin 1990)
La partie du monde qui concerne ceux qui s’intéressent à la violence politique a plus changé entre l’été 1989 et aujourd’hui qu’au cours des trente années précédentes. Contre-coups de l’effondrement à l’Est, du Jihad afghan, de l’Intifada palestinienne, une zone des tempêtes se constitue entre le Cachemire et le Kossovo yougoslave. Elle affecte la forme d’un ballon de rugby : une pointe au nord du Pakistan, l’autre au bord de l’Adriatique. Elle englobe les républiques musulmanes “soviétiques”, l’Iran, la Turquie; elle descend jusqu’au Liban. D’ores et déjà, cette zone est celle de toutes les incertitudes, de tous les trafics, de tous les dangers. Sur cette scène mouvante, chaotique, les intérêts claniques, religieux, nationaux, restent-ils stables ? Les méthodes belliqueuses varient-elles ? Dans cette partie du monde -et à partir d’elle, chez nous, en Europe- quels terrorismes dans les années qui viennent ? Quelles formes ? Quels acteurs ? Tel est l’objet de ce séminaire.
• Printemps 1990
UNE CONFERENCE SUR LE TERRORISME ENTRE OFFICIELS SOVIETIQUES DE HAUT RANG ET EXPERTS EUROPEENS s’est tenue à Moscou du 3 au 5 mai :
La délégation soviétique comprenait de hauts fonctionnaires du ministère des Affaires Etrangères, des chercheurs de divers Instituts spécialisés, des journalistes mais, surtout, le porte-parole du Comité pour la Sécurité d’Etat (KGB) et un général-major ayant dirigé pendant dix ans la division anti-terroriste de ce service ont participé pleinement aux travaux de la conférence. Les invités européens étaient trois britanniques dont les travaux font autorité : le général Richard Clutterbuck, le professeur Paul Wilkinson, madame Alison Jamieson et Xavier Raufer, seul représentant de l’Europe continentale. La délégation était complétée par le professeur Richard Norton, de l’académie militaire américaine (West Point). De l’avis des occidentaux, ces journées ont été passionnantes. Les soviétiques ont, notamment, parlé librement de leur prise d’otages au Liban et de la situation dans leurs républiques musulmanes, où ils seraient passés l’an dernier tout près d’une “première” en matière de terrorisme nucléaire. Nous rendrons compte de cette rencontre dans le cadre du séminaire de printemps.
• Hiver 1990 (décembre 1990)
Au cours de ce séminaire, nous réfléchirons ensemble aux points suivants, et essaierons d’apporter des réponses aux problèmes qu’ils soulèvent :
- La “conversion” de Saddam Hussein à l’Islam : motifs réels,
réaction des islamistes,
- Les groupes nationalistes et révolutionnaires (palestiniens,
kurdes, arméniens, etc.) et la nouvelle donne politico-militaire
dans la région,
- Les mouvements islamistes sunnites (Frères musulmans, Parti
de la Libération Islamique) et chi’ites (HizbAllah, al-Da’oua etc.)
et la nouvelle donne,
- Hafez al-Assad : le sens de ses manœuvres,
- Les nouvelles forces, les nouvelles coalitions à potentialité
terroriste, à l’œuvre au Proche-orient.
• Printemps 1991 ( mars-avril 1991)
Au cours de ces séances, nous réfléchirons ensemble aux points suivants et tenterons d’apporter des réponses aux problèmes qu’ils soulèvent :
- Les groupes palestiniens radicaux : leurs proclamations, leur comportement
réel, les raisons de leur inactivité,
- Arafat et l’OLP : les réactions face à Saddam Hussein,
la stratégie après l’assassinat d’Abou Iyad et d’Abou’l Hol,
- Hafez al-Assad : sommes-nous en train de faire du diable un ermite?
- L’arme terroriste au Proche-orient : les règles ont-elles
changé ?
- Les mouvements islamistes sunnites (Frères musulmans, Jama’at
al-islamiyya, Parti de la Libération Islamique) et chi’ites (HizbAllah,
al-Da’oua etc.) : situation et perspectives après l’aventure irakienne,
- L’ATLAS mondial de l’islam activiste : appréciations, réflexions
et critiques autour d’un outil de travail.
• Automne 1991 (novembre 1991)
Les “intifadas” : Palestine, Liban, Afghanistan, Asie centrale “soviétique”
et chinoise, Cachemire, Yougoslavie - Les islamistes du Maghreb, d’Afrique
sub-saharienne, d’Asie (sous-continent indien, espace malais, etc.) et
d’Europe.
LA “ZONE GRISE” D’ASIE CENTRALE : GUERILLAS,TERRORISME, HÉROÏNE
Afghanistan, Pakistan, Cachemire, républiques musulmanes “soviétiques”,
Xinjiang, et ses voisins : Turquie, Bulgarie etc. - Les mouvements islamistes,
nationalistes, les Organisations Communistes Combattantes - les narco-trafiquants.
• Printemps 1992 (mai et juin 1992)
“Influences iraniennes, libyennes, etc. - Islam activiste - Main noire
- Narco-business et filière balkanique - Organisation révolutionnaire
intérieure macédonienne - Oustacha - Terrorisme - Trafic
d’armes, etc.
“L’une des régions du monde les plus complexes du point de vue
ethnique, linguistique et religieux” voilà ce que dit l’institution
humanitaire britannique “Minority Rights Group” de la péninsule
balkanique. “Volcan prêt à exploser”, “poudrière”,
“bombe à retardement” sont les expressions les plus usitées
pour la dépeindre. Qu’en est-il ? La Yougoslavie et ses alentours
sont-ils en passe de devanir un nouveau Liban; la Macédoine, un
Kurdistan européen ? Tel est le thème de notre prochain séminaire.
• Hiver 1992 (novembre 1992)
L’avenir des terrorismes, communistes-combattants, indépendantistes, Proche-oriental (nationaliste & religieux) - Evolution des Etats-Sponsors (Iran, Syrie, Libye, Irak, etc.) - Mutation terroriste de certains secteurs de la grande criminalité organisée - A l’inverse, régression criminelle des organisations terroristes des zones grises - apparition d’une grande criminalité hybride.
• Hiver 1993 (novembre et décembre 1993)
Après la reconnaissance mutuelle Israël - OLP, les espoirs
et les menaces - Un nouveau Front du Refus est-il en formation ? - Les
bases d’action, les organisations, les alliances, les sponsors potentiels
- Le rôle du Soudan
LOS ANGELES : LES GANGS ET LE DERAPAGE VERS LE TERRORISME URBAIN
De retour de Los Angeles, où il a rencontré tous les
acteurs de la lutte contre les bandes (policiers, magistrats, etc.) et
parcouru intensivement la “zone grise urbaine”, François Haut témoigne.
Depuis 1994, nous nous sommes consacré à l’organisation
d’une ou deux grandes conférences internationales par an.