"Vous aurez des nouvelles
des GAL"
François Haut
Si l'on en croit un magistrat français, les "GAL" ont marqué
entre 1983 et 1986 le Pays Basque français et espagnol "en lettres
de sang et de feu". Créés dans le seul but de frapper les
cadres d'ETA-Militaire réfugiés en France, les "Groupes Antiterroristes
de Libération" ont en effet, en 27 mois de "guerre", tué
27 personnes sur notre sol. A peu près autant qu'Action Directe,
l'Armée Secrète Arménienne (ASALA) et les islamistes
inféodés à Téhéran, auteurs des vagues
d'attentats parisiens de décembre 1985-septembre 1986, tous réunis.
Or, même si les attentats des GAL ont en leur temps largement
défrayé la chronique et alimenté toute une littérature
pro-ETA, jamais, à notre connaissance, un dossier serein -technique
pour tout dire- n'a été consacré jusqu'alors à
ce qui est en réalité, et de loin, l'opération de
contre-terrorisme la plus réussie en Europe depuis la fin de la
seconde guerre mondiale.
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