L'Asala-MR, sur la mort de «Hagop Hagopian»

«Le 28 avril 1988, le sinistre chef de ce qui restait de l'Armée Sexe Arménienne a été assassiné à Athènes par deux tueurs non identifiés.

C'est en tant que porte-parole de l'Asala. , que représentant de la jeunesse rebelle Arménienne en exil qu'Hagop Hagopian devint une figure mythique à la fin des années 70.

Il ne fut cependant qu'un opportuniste ne considérant la juste cause Arménienne que comme un vecteur d'ambition personnelle, ce qui conduisit à l'inévitable éclatement de l'Asala en 1983.

Minas Ohanessian s'engagea d'abord dans la Résistance Palestinienne, plus pour oublier une jeunesse agitée que suite à une prise de conscience politique ou patriotique (...). Il combattit dans les rangs du Commandement des Opérations Spéciales à l'Etranger du FPLP dirigé par Wadi Haddad, une organisation anarchiste dépourvue de tout projet politico-militaire.

Par malchance, une poignée d' «intellectuels» Arméniens marginaux s'associèrent à lui et, sans beaucoup d'efforts, ils n'eurent qu'à jouer ensemble sur le besoin accru d'engagement de la jeunesse Arménienne. Or celle-ci, malgré sa maturité politique, n'avait pas l'expérience nécessaire pour démasquer Ohanessian.

Bientôt ce dernier entra en conflit avec ces «intellectuels» et les exclut de l'Asala. C'est ainsi que depuis l'origine, deux forces coexistèrent au sein de l'Armée secrète: Ohanessian contrôlant l'aspect matériel des choses et l'ensemble des «membres» formant le potentiel humain du groupe. L'histoire de l'Asala. est celle de l'affrontement entre ces deux forces. Les camarades patriotes, eux, ont tenté de mener un combat constructif tandis qu'Ohanessian, mu par des sentiments égoïstes, en exploitait les résultats à son propre profit. »

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