Les « militaires »
Le Monde, du 22 juin 2 000 se
fait l'écho d'une attaque montée par un véritable
commando de quatre ou cinq hommes en tenue noire, encagoulés et
armés de pistolets-mitrailleurs, d'un pain de plastic et d'un bazooka
et conclut que face aux armes actuellement utilisées par les gangsters,
aucun blindage n'est en mesure de résister . Lors d'une autre attaque
(Gentilly, décembre 2000) la presse évoque une dizaine d'hommes
lourdement armés ayant monté une attaque d'un caractère
quasi-militaire. Un policier relate qu'un des criminels a détruit
la porte arrière du camion avec des pains de plastic fabriqués
par des gens sachant faire sauter ce genre de blindages.
Sang-froid, donc, à
ce niveau de professionnalisme, et maitrise d'une technologie criminelle
élaborée. Il y aurait en France une cinquantaine de bandes
de ce type, plutôt instables dans leur composition. En effet, c'est
un unique individu-phare, voire un noyau dur limité à quelques
malfaiteurs, qui détecte et prépare le « coup ».
Puis on recrute peu avant l'affaire des « intérimaires du
crime », dont le rôle se limite à voler les véhicules,
éventuellement à les conduire, à préparer les
planques et les itinéraires d'évasion, etc.
Page
précédente | Sommaire
| Page suivante