COMPARAISON : En l'an 2000, il y a eu plus de « braquages » de véhicules type « Axytrans » (22) que de fourgons blindés (18). Toutes les attaques visant le type « Axytrans » ont réussi ; 9 seulement de celles visant les fourgons.
COUT HUMAIN : L'absence de convoyeurs armés dans les transports type « Axytrans » explique sans doute le faible coût humain de ces braquages : 2 blessés légers, contre 5 morts et 15 blessés, dont 4 graves, pour les fourgons.
BUTIN : 16 millions de F. pour les type « Axytrans », près de 100 millions pour les fourgons blindés. Butin moyen pour le type « Axytrans » : 910 000 F. ; 11 millions pour les fourgons.
TYPE D'ATTAQUE : le nombre minimal de « braqueurs » pour une attaque de fourgons est de 5 individus, équipe maximale en cas d'attaque type « Axytrans ».
LES BRAQUEURS : La quasi absence d'arrestation dans le cas d'attaques type « Axytrans », ainsi que la mise en place récente de ces technologies, interdisent pour l'instant l'élaboration d'un portrait de « braqueur-type » ; les témoignages (et le type d'armes utilisées : couteaux, armes de poing de petit calibre, haches, barres de fer, etc.) montrent cependant que, dans ce type d'attaques, opèrent en général des voyous, assez jeunes, plutôt que des équipes confirmées et aguerries issues du grand banditisme.
LOCALISATION : 21 sur 26 des attaques étudiées ont eu lieu en région parisienne - mais le système n'est pas encore étendu à l'ensemble du territoire.
La nette augmentation de
ce type de « braquages » [voir plus bas, chap. II] montre que
la sécurité ce type de transport de fonds est, pour le moment
au moins, sujette à caution. En effet, nul conteneur sécurisé
(renfermant les billets) ni même aucun billet taché n'a jamais
été retrouvé à ce jour, ni chez des malfaiteurs,
ni dans la nature. Les « braqueurs » sont-ils stupides ? Ont-ils
trouvé le moyen de neutraliser le système ? Dans ce second
cas, de deux choses l'une : soit une technique permet d'ouvrir les caissons
sécurisés sans déclencher le système rendant
les billets de banque inutilisables, soit les malfaiteurs savent écouler
(chimie ? escroquerie ?) les billets maculés.