Quoi de neuf à Marseille ? Rien. Les bandits s’y conduisent en bandits – que la ville soit ou non « capitale européenne de la culture » ne leur fait ni chaud ni froid. Car l’essence de la vie dans l’illicite est darwinienne : « survival of the fittest ». Chez les malfaiteurs réside ainsi une sagesse instinctive qui les conduit à éviter un appareil répressif qu’ils savent puissant, mais vacillant, dépourvu de persistance ou d’acharnement.
D’où, un momentané silence-radio lorsque les autorités tonnent et qu’il y a du « bleu » dans les rues. Après, dès le terrain libre, quand les médias parlent d’autre chose et que le bon peuple est sorti de l’émotion, tout recommence joyeusement comme avant. Toute la Sicile connaît le proverbe mafieux « Courbe-toi jonc, la crue passe ». Eh bien, c’est pareil à Marseille : la crue passée, le jonc relève la tête.
Et les assassinats recommencent.

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