Les "Galeux" de A à Z
 
José AMEDO FOUCE
 
Commissaire adjoint de la police de Bilbao; interrogé les 16 et 17 novembre 1987 par le juge Carlos Bueren. 1er décembre 1987, il est mis en cause par la justice française et placé sous le coup d'un mandat d'arrêt international par le juge Cavalerie de Bayonne. Il est reconnu par Mattei et Frugoli comme l'accompagnateur de leur contact Michel Dominguez Martinez lors de leur procès fin novembre 1987. Le 9 février 1988, la France demande son extradition. Le 13 juillet 1988, il est incarcéré à Madrid à la prison de Logrono sans possibilité de caution ; le juge demande son inculpation par l'Audiencia Nacional de Madrid. Il est alors suspendu de ses fonctions. Le 3 août 1988, son recours est rejeté ; il reste donc incarcéré. Le 18 octobre 1988, il est inculpé par l'Audiencia Nacional de Madrid d'appartenance à bande armée, de six tentatives d'assassinat et de falsification de documents d'identité. Le 11 juin 1991, ouverture du procès devant l'Audiencia Nacional. Le Parquet requiert 60 ans de prison pour assassinat, détention d'armes, détournement de fonds et appartenance à une bande armée. Le 17 juillet 1991, le procureur requiert 119 ans de réclusion. Le 20 septembre, il est condamné à 108 ans et 8 mois de prison (la législation espagnole fixe à 30 ans la peine maximum). Le 16 mars 1992, le Tribunal Supérieur espagnol confirme sa condamnation.
 
Pierre BALDES
 
Gitan, demeurant à Tarbes. Arrêté le 29 mars 1985 à la suite d'une fusillade à Bayonne. Il est inculpé d'assassinat et de détention illégale et transport d'armes et de munitions de première catégorie. Incarcéré à la Maison d'arrêt de Bayonne. Le 28 mai 86 devant la Cour d'Assises de Pau, il nie les faits et plaide non coupable. Il est condamné le 19 juin 1986 à la réclusion criminelle à perpétuité.
 
Jean-Pierre BOUNIN
 
Arrêté en juin 1984 à la suite de l'attentat contre le bar "Le Haou" avec Jean-Pierre Labade, Patrick De Carvalho et Roland Sampietro. Il est remis en liberté le 28 décembre 1984 pour vice de forme dans la procédure.
 
Yann BROUCHOS
 
Inculpé dans l'attentat contre la coopérative abertzale Denek. Remis en liberté le 26 novembre 1984 pour vice de procédure. Condamné à 5 ans de prison ferme, le 9 octobre 1986 et arrêté pendant l'audience.
 
Guy CANTANAVERA
 
Cerveau présumé de la bande "Pinard, Parmentier, Foucher". Il est présenté le 18 avril 1985 au juge d'instruction et est accusé de complicité d'assassinat. Le procès, ouvert le 18 mai 1987 devant la Cour d'Assises spéciale de Pau, est renvoyé pour complément d'information. Jugé à nouveau par la cour d'Assises spéciale de Paris, le 31 mars 1989, Cantanavera est relaxé.
 
Mario CORREIA DA CUNHA
 
Arrêté en août 1986, inculpé en avril 1987 par un juge de Lisbonne. Il dit avoir été recruté par deux Espagnols en janvier 1986. Jugé à Lisbonne le 9 juin 1989, il est condamné à 5 ans de réclusion le 9 octobre 1989. Etait en instance de libération en avril 1990.
 
Rogero DA SILVA
 
Arrêté en août 1986, il est inculpé en avril 1987 par un juge de Lisbonne. Il dit avoir été recruté par deux Espagnols en janvier 1986. Il est jugé le 23 juin 1989 et est condamné à 8 ans de réclusion criminelle le 9 octobre. Le 18 avril 1990, il est libéré de la prison de Viano do Castelho après avoir purgé la moitié de sa peine.
 
Jean-Pierre DAURY
 
Arrêté le 21 septembre 1984, il est poursuivi pour port et transport illégal d'armes, association de malfaiteurs. Il comparaît le 28 février 1985 devant le tribunal de Bayonne. Il est inculpé de port d'armes prohibées, d'association de malfaiteurs, de vol de voitures, recel et maquillage de plaques. Son procès débute le 18 avril 1985. Il est condamné à 5 ans de détention assortis d'une interdiction de résidence de 5 ans au Pays Basque et de séjour, même à titre touristique.
 
Patrick De CARVALHO
 
Arrêté en juin 1984 à la suite de l'attentat à la moto piégée devant le café "le Haou" de Biarritz. Le 8 août, il reconnaît avoir commandé la détonation de la bombe. Le 15 février 1988, trois personnes dont son frère sont arrêtées alors qu'elles préparaient son évasion. Le 21 mars 1988, début de son procès. Il est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité sans peine incompressible ni circonstances atténuantes. Le 8 février 1989, la Chambre criminelle de la Cour de Cassation rejette son pourvoi.
 
Alain DOMENGE
 
Membre présumé des GAL. Déjà condamné par le TGI de Pau, le 5 mars 1986, à 3 ans de prison ferme pour tentative d'évasion pendant sa détention préventive (de 55 mois), il est jugé le 18 juin 1990, après un sursis à statuer pour complément d'information. Le 21 juin 1990, il est condamné à 14 ans de réclusion criminelle avec circonstances atténuantes. Le Ministère public avait requis 16 à 18 ans de réclusion.
 
Michel DOMINGUEZ MARTINEZ
 
"Bras droit" de José Amedo Foucé ; arrestation, procès et condamnation identiques.
 
Jean-Pierre ECHALIER
 
Se présente spontanément aux gendarmes le dimanche 6 juin 1986. Il se déclare membre des GAL et se sent menacé. Il était recherché pour l'enlèvement de Segundo Marey Semper. Son procès s'ouvre le 3 décembre 1987 ; il est reconnu coupable d'association de malfaiteurs, d'enlèvement et de séquestration illégale. Condamné le 6 décembre 1987 à 8 ans de réclusion criminelle avec circonstances atténuantes.
 
Daniel FERNANDEZ ACENA
 
Arrêté le 1er mars 1984 par la police espagnole à Irun. Il est condamné à 30 ans de prison par l'Audiencia Nacional de Madrid pour le meurtre de Jean-Pierre Leiba, en décembre 1985. Le 10 mars 1988, il est incarcéré à la prison de Valladolid.
 
Antonio Jorge FERREIRA
 
Arrêté le 28 août 86, sans que son identité ait alors été révélée, il est inculpé par un juge de Lisbonne le 19 avril 1987. Il dit avoir été recruté par deux Espagnols en janvier 1986. Le 23 juin 1989, ouverture de son procès qui s'achève le 9 octobre par une condamnation à 8 ans de réclusion criminelle.
 
Paulo FIGUEIREDO FONTES
 
Arrêté le 13 février 1986 après les attentats des 8 et 13 février, ce jeune Portugais est écroué à Bayonne et inculpé d'assassinat, de port d'armes et d'association de malfaiteurs. Il déclare avoir été recruté au Portugal avec deux autres complices. Le 12 juin 1991, il est jugé par la Cour d'Assises spéciale des Pyrénées-Atlantiques pour tentative d'assassinat et association de malfaiteurs.
 
Bernard FOUCHER
 
Arrêté le 13 avril 1985 à Paris, il est inculpé d'assassinat le 17 avril et est écroué à la prison de Gradignan. Inculpé d'assassinat il comparait le 18 mai 1987 devant la Cour d'Assises spéciale de Pau pour le meurtre de Xavier Galdeano à Saint-Jean de Luz le 30 mars 1985. Il est condamné le 20 mai 1987 à 20 ans de réclusion criminelle. Le 19 mai 1988, ce jugement est annulé pour vice de forme. Le 31 mars 1989, il est jugé à nouveau par la Cour d'Assises spéciale de Paris et est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité.
 
Pierre FRUGOLI
 
Il est arrêté le 25 septembre 1985 pour l'assassinat de 4 réfugiés basques dans un bar de Bayonne. Début du procès le 30 novembre 1987 devant la Cour d’Assises spéciale, où il reconnaît Amedo Foucé comme étant l'accompagnateur de leur contact, Michel Dominguez Martinez. Il est condamné à la réclusion perpétuelle. Le 6 septembre 1988, la chambre criminelle de la Cour de Cassation annule sa précédente condamnation pour vice de forme. Le Président de la Cour d’Assises ayant donné lecture d'une décision lui infligeant la réclusion criminelle à perpétuité alors que l'arrêt rédigé par le même président mentionnait une peine de 20 ans. Il est jugé ànouveau à Paris par la Cour d'Assises spéciale pour entreprises terroristes. Le 23 mars 1989, il est condamné à 20 ans de réclusion criminelle alors que l'Avocat général avait requis la réclusion criminelle à perpétuité.
 
Christian HITTIER
 
Reconnu en novembre 1987 comme le recruteur de Baldès, Sampietro, De Carvalho. Interpellé le ler mars 1988 à Mouscron (Belgique ; la police belge appliquait un mandat d'arrêt international pour association de malfaiteurs lancé par le juge Cavalerie, de Bayonne), Hittier est extradé le 12 novembre 1988, et inculpé de participation à association de malfaiteurs et complicité d'assassinat. Le 27 mars 1990, il est libéré de la prison de Pau après que le tribunal de Bayonne ait rejeté sa demande de libération et que celui de Pau l'ait acceptée. Le 13 septembre 1991, procès ; le Procureur requiert 5 ans de prison ferme. Il est condamné le 17 octobre à 5 ans de réclusion criminelle par le Tribunal Correctionnel de Bayonne. Ne faisant pas l'objet de mandat de dépot, il reste en liberté. Le 30 juin 1992, jugé à nouveau après avoir fait appel, il est condamné à 5 ans d'emprisonnement (assortis d'une interdiction de séjour dans le ressort de la Cour d'appel de Pau de la même durée) pour association de malfaiteurs, détention de munitions de lère catégorie et d'explosifs.
 
Jean-Pierre LABADE
 
Arrêté à la suite de l'attentat contre le café "Le Haou" à Biarritz en juin 1984. En août 1984, il nie sa participation à l'attentat. Le 28 novembre 1984, il est remis en liberté pour manque de charges. Le Il janvier 1985, il fait l'objet d'un mandat d'arrêt international pour non-présentation au commissariat alors qu'il était placé sous contrôle judiciaire dans l'affaire du meurtre de Xavier Arenaza, le 23 mars 1984. Arrêté à nouveau le 9 octobre 1986 au Portugal, son extradition est demandée. Il est condamné par la justice portugaise le 5 février 1988 à une peine de 4 ans de réclusion pour fabrication et usage de faux documents et pour incitation au crime et est incarcéré à la prison de Viano do Castelho. Son procès en France a heu le 21 mars 1988, il est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité sans peine incompressible et sans circonstances atténuantes (son pourvoi est rejeté parla Chambre criminelle de la Cour de Cassation le 8 février 1989). Il sera extradé après avoir purgé ses 4 ans au Portugal pour être incarcéré en France.
 
Alain LAMBERT
 
Jugé le 18 juin 1990 après 55 mois de détention préventive, il est condamné le 21 juin 1990 à 14 ans de réclusion criminelle avec les circonstances atténuantes, le ministère publie avait requis 16 à 18 ans de réclusion.
 
Lucien MATTEI
 
Il est arrêté le 25 septembre 1985 pour l'assassinat de 4 réfugiés basques dans un bar de Bayonne. Le 30 novembre 1987, devant la Cour d'Assises spéciale, il reconnaît Amedo Foncé comme étant l'accompagnateur de leur contact Michel Dominguez Martinez. Il est condamné àla réclusion perpétuelle avec période de sûreté de 18 ans. Le 6 septembre 1988, la chambre criminelle de la Cour de Cassation annule sa précédente condamnation pour vice de forme. Jugé à nouveau à Paris par la Cour d'Assises spéciale pour les entreprises terroristes, il est condamné le 23 mars 1989 à une peine de réclusion criminelle à perpétuité, ce que l'avocat général avait requis, assortie d'une peine de sûreté de 18 ans.
 
Georges MENDAILLE
 
Accusé d'avoir participé à des attentats des GAIL, il est arrêté à Gérone le 13 février 1989 et inculpé d'association de malfaiteurs ; il est écroué à la prison de Carabanchel près de Madrid. Il aurait été un contact d'Amedo Foncé. Le 25 juillet 1989, l'Audiencia Nacional accorde son extradition pour association de malfaiteurs et tentative d'attentats, mais, le ler juin 1990, le gouvernement espagnol revient sur cette décision. Le 25 juin, il est remis en liberté ; en 1992, il circule librement en Espagne, pays qui refuse toujours de l'extrader.
 
Ismaël MIQUEL GUTTERIEZ
 
Répond, le 24 octobre 1987 devant l'Audiencia Nacional de Madrid, du meurtre de R. Caplane le 24 décembre 1985. Le Parquet requiert 54 ans et 5 mois de prison pour assassinat, possession d'armes de guerre et appartenance à une bande armée. Lors de son procès, il est détenu à Bangkok où il a été condamné à perpétuité pour trafic d'héoïne.
 
Marino MORALEDA MUNOZ
 
Arrêté le jour même de l'attentat contre Jean-Pierre Leiba, le ler mars 1984 à Hendaye, il est remis en liberté sous caution. Il est condamné à 30 ans de prison par l'Audiencia Nacional de Madrid en décembre 1985 pour ce même attentat.
 
Michel MORGANTI
 
Jugé le 18 juin 1990, après 55 mois de détention préventive, il est condamné le 21 juin 1990 à 15 ans de réclusion criminelle avec circonstances atténuantes ; le ministère publie avait requis 18 à 20 ans de réclusion.
 
Alain PARMENTIER
 
Arrêté le 13 avril 1985 à Paris ; l'un des auteurs présumés du meurtre de Xavier Galdeano (mars 1985). Il est inculpe d'assassinat et écroué à la prison de Gradignan. Présenté le 18 mai 1987 àla Cour d'Assises spéciale de Pau, il est inculpé d'assassinat et condamné le 20 mai 1987 à 20 ans de réclusion criminelle. Le 19 mai 1988, le verdict de 1987 est annulé pour vice de forme Le 31 mars 1989, jugé à nouveau par la Cour d'Assises spéciale de Paris, il est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité.
 
Carlos PEDEMONTE BLAY
 
(CEDADE, Cercle des amis de l'Europe: groupe néo-nazi catalan) Condamné à 4 mois de détention en novembre 1987pour le meurtre de R. Caplane.
 
Jacky PINARD
 
Cet ancien surveillant de la prison de Pontoise est arrêté à Paris le 13 avril 1985 comme un des auteurs présumés du meurtre de Xavier Galdeano (mars 1985). Le 17 avril 1985, il est inculpé d'assassinat et est écroué à la prison de Gradignan. Inculpé d'assassinat, il est traduit le 18 mai 1987 devant la Cour d'Assises spéciale de Pau. Condamné le 20 mai 1987 à 20 ans de réclusion criminelle. Jugement annulé pour vice de forme le 19 mai 1988. Jugé par la Cour d'Assises spéciale de Paris, il est condamné le 31 mars 1989 à la réclusion criminelle à perpétuité.
 
Patrick PIRONNEAU
 
Il est arrêté le 9 juillet 1988 à Tours et soupçonné d'être un agent recruteur des GAL. Il est inculpé d'association de malfaiteurs et écroué dans un lieu tenu secret. Le 13 juillet 1988, il est confronté avec Dominique Thomas et " ne la reconnaît pas". Le 13 septembre 1991, le procureur requiert contre lui 5 ans de prison ferme. Le 17 octobre 1991, il est condamné à 3 ans de réclusion criminelle. Ne faisant pas l'objet de mandat de dépôt, il reste libre. Le 30 juin 1992, lors d'un nouveau jugement il est condamné à 5 ans d'emprisonnement, peine assortie d'une interdiction de séjour de 5 ans dans le ressort de la Cour d'Appel de Pau.
 
Roger ROUSSEY
 
Jugé le 18 juin 1990 après 55 mois de détention préventive, il est condamné le 21 juin 1990 à 16 ans de réclusion criminelle avec les circonstances atténuantes, le ministère publie avait requis 18 à 20 ans de réclusion.
 
Javier ROVIRA-LLOR
 
(CEDADE) Condamné le 19 novembre 1987 à 34 ans de prison pour le meurtre de R. Caplane.
 
Roland SAMPIETRO
 
Arrêté en juin 1984 suite à l'attentat contre le café "Le Haou" de Biarritz. Le 21 mars 1988, il est condamné à 20 ans de réclusion criminelle. Le 8 février 1989, la chambre criminelle de la Cour de Cassation rejette son pourvoi.
 
Pedro SANCHEZ
 
Interpellé le 4 décembre 1983 au poste frontière de Dancharia. On trouve dans la voiture de cet ex-caporal-chef de la Légion étrangère matraque, rasoir, bombe lacrymogène ainsi que des photos de réfugiés basques. Le 6 décembre, il est inculpé de complicité, d'arrestation illégale et de séquestration sur la personne de Segundo Marey Semper ; il risque de 10 à 20 ans de réclusion. Pedro Sanchez meurt en septembre 1986 d'un cancer du pancréas.
 
Raymond SANCHIS
 
Interpellé le 22 novembre 1984 suite àl'enlèvement de Segundo Marey Semper, il est inculpé de séquestration illégale et incarcéré. Le 13 septembre 1991, le procureur de la République requiert contre lui 5 ans de prison ferme. Le 17 octobre 1991, il est condamné à 5 ans de réclusion criminelle. Ne faisant pas l'objet de mandat de dépôt, il demeure en liberté. Le 30 juin 1992, lors du jugement d'appel, il est condamné à 5 ans d'emprisonnement assorti d'une interdiction de séjour de 5 ans dans le ressort de la Cour d'appel de Pau.
 
Mohand TALBI
 
Interpellé en Savoie le 16 août 1984, suite à l'enlèvement de Segundo Marey Semper, il est inculpé de séquestration illégale et incarcéré. Le 3 décembre 1987, il est reconnu coupable d'association de malfaiteurs, d'enlèvement et de séquestration illégale et condamné à 12 ans de réclusion criminelle avec circonstances atténuantes. Le 21 mars 1989, jugé par la Cour d'Assises spéciale de Paris (le verdict précédent avait été annulé par la Cour de Cassation le 27 septembre 1988), il est condamné à 9 ans de réclusion criminelle, l'Avocat général ayant requis une peine de 12 ans. En avril 1991, il est remis en liberté, mais assigné à résidence.
 
Dominique THOMAS
 
(La "Tueuse blonde" ?) Arrêtée avec sa soeur Marie-Chantal le 16 mars 1988 ; elles ont déjà été entendues par la police. Toutes deux sont remises en liberté au terme de la garde à vue. Le 6 juillet 1988, Dominique est inculpée d'association de malfaiteurs et de tentative d'assassinat, dans l'attentat du 26 mars 1985 à Ciboure, contre le bar "le Bittor". Elle se présente spontanément à la justice pour clamer son innocence et est alors placée sous mandat de dépôt et écrouée à la prison de Gradignan. Le 13 juillet 1988, elle est confrontée avec P. Pironneau qui déclare ne pas la reconnaître. Le 18 août 1988, elle est à nouveau inculpée d'association de malfaiteurs et de tentative d'assassinat, pour d'autres attentats mais un élément ne convient pas : la "tueuse bonde" chausse du 37, D. Thomas du 35... En novembre 1988, révélation : elle aurait été la maîtresse d'Amedo Foncé pendant deux mois. Le 7 février 1989, la chambre d'accusation de la Cour d'Appel de Pau décide sa remise en liberté dans l'affaire de Ciboure mais elle reste maintenue en détention car inculpée pour une autre série d'attentats ayant eu lieu en 1983 et 1985. Le 15 septembre 1989, elle est remise en liberté sur décision de la chambre d'accusation de la Cour d'appel de Pau, mais reste sous contrôle judiciaire. Elle est autorisée a séjourner dans les arrondissements judiciaires de Carcassonne et de Pau. Le 13 septembre 1991, le Procureur requiert 5 ans de prison ferme. Le 17 octobre 1991, elle est condamnée à 3 ans de réclusion criminelle par le Tribunal correctionnel de Bayonne. Ne faisant pas l'objet de mandat de dépôt, elle demeure libre. Jugement prévu le 12 février 1992 par la cour d'Appel de Pau ; renvoyé au 10 juin 92. Le 30 juin 1992, elle est condanmée à 5 ans d'emprisonnement et à une interdiction de séjour de 5 ans dans le ressort de la Cour d'appel de Pau.
 
Andre VICENTE GARCIA
 
Interpellé le vendredi 21 septembre 1984, alors qu'il transportait des armes devant servir à exécuter des réfugiés basques espagnols, il comparaît devant le Tribunal de Bayonne et est poursuivi pour port d'armes illégal, détention de munitions et participation à association de malfaiteurs. Son procès débute le 18 avril 1985 devant le TGI, il est inculpé de port d'armes prohibées, d'association de malfaiteurs, de vol de voitures, recel et maquillage de plaques et est condamné à 5 ans de détention assortis d'une interdiction de résidence de 5 ans au Pays Basque et de séjour, même à titre touristique.

 

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