Financement par la vente de stupéfiants
 
S'instaure alors un mode de vie, quasi tribal, fait de désoeuvrement, entrecoupé d'actions violentes: un terrain idéal pour la drogue, qui permet à la fois d'échapper au quotidien et d'affirmer sa révolte. Mais la drogue vaut cher : pour s'en procurer, la bande se transforme alors en une association criminelle. Un lien supplémentaire entre ses membres et une insécurité aggravée pour les habitants du quartier qu'elle "occupe". Moyen privilégié de financer sa consommation propre : le trafic. Organisées, violentes, les bandes sont ainsi devenues, depuis une décennie, un vecteur d'écoulement de la drogue. Laquelle est ainsi passée, dans le livre de comptes du trésorier du gang, de la colonne dépense à la colonne profits. Selon le FBI, le bénéfice mensuel moyen réalisé par les seuls "Crips" tournerait autour de 250 000 dollars : environ 30 millions de dollars ont été ainsi récoltés par un seul gang, en moins d'une décennie, pour alimenter ses guerres. Ceci sans compter ses capacités autonomes de production d'autres stupéfiants, chimiques, eux, du type PCP...
 
 
 
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