POUR :
- La Ligue Arabe dont la résolution 5092 “se félicite...de
la tenue d’une conférence de paix”,
- Le Comité exécutif de l’OLP et le XX° CNP tenu
à Alger fin septembre 1991,
- Le Parti communiste palestinien,
CONTRE :
Le 30 septembre 1991, le Front de Salut National Palestinien, établi à Damas, condamne la conférence de Madrid,
Le 16 octobre 1991, un communiqué commun du FPLP-Commandement général d’Ahmed Jibril, du Fatah-Commandement révolutionnaire d’Abou Nidal, du Fatah-Intifada de Saïd Moussa Muragha “Abou Moussa”, du Mouvement de résistance islamique Hamas, du Mouvement des moujahidines islamiques (que nous ne connaissons pas) et du Jihad islamique de Palestine déclare “illégitime” toute délégation palestinienne envoyée à Madrid, une conférence qualifiée d’ “entreprise de liquidation de la cause palestinienne”
Le 24 octobre 1991 dans le cadre de la conférence tenue à Téhéran pour soutenir l’intifada palestinienne, une résolution condamnant violemment la conférence de Madrid est signée par les groupes suivants :
Le 21 octobre, à un meeting de l’Association des étudiants musulmans de Téhéran et des Etudiants dans la ligne de l’Imam, Ali Akbar Mohtashemi condamne violemment la conférence de Madrid,
Le guide des chi’ites pakistanais du TNFJ (Rassemblement pour l’application de la jurisprudence Ja’afarie), Sajid Ali Naqvi, condamne la conférence de Madrid, ainsi que l’Imam de la grande mosquée de New-Delhi, Maulana Seyyed Abdallah Bukhari et que le chef du Rassemblement des ulémas musulmans du Liban, très proche du HizbAllah, Maher Hammoud,
En dehors de la conférence de Téhéran, les groupes pro-irakiens ne réagissent pas mieux : Abou’l Abbas, chef du FLP qualifie la conférence de “conspiration anti-palestinienne” et le FLA la considère comme un “piège américano-sioniste”.
Au sein même du Fatah, le trouble est grand; vers la mi-octobre,
des combattants et des cadres de la Force 17 se soulèvent dans les
camps du sud du Liban.