IRAN


Nom officiel: République islamique d'Iran
Continent: Asie
Superficie: +/- 1, 65 M. km2
Population: (1989) +/- 54 M. d'h.
Capitale: Téhéran (+8 M. d'h.)
PIB/h. (1986) $ 3160
Pétrole (production) : (1988) 113 M. de t. (3 ,7 de la prod. mond.)
Pétrole (réserves connues): 13 milliards de t.

Vecteurs et engins de destruction massive:
. vecteurs: Scud B (URSS), 300 km, 1 t. de c.u.

Régime: république fondée sur les principes et l'éthique de l'Islam
Chef de l'État Guide et jurisconsulte: ayatollah Seyyed Ali Khamene'i
Chef du gouvernement: président de la République: hojetolislam Ali Akbar Hachemi Rafsandiani
Ligue arabe: non
Organisation de la conférence islamique: oui

% de non-musulmans: 2 %
- ventilation: chrétiens, juifs et zoroastriens
% de musulmans: 98 %
- vent. /100 - chi'ites: 92 %
- sunnites: 8 %



L'Iran (ou la Perse) est une terre où l'Islam contestataire a toujours fleuri: au cours de ces derniers siècles, il y fut étroitement mêlé aux luttes pour le pouvoir et aux revendications populaires contre les dirigeants plus ou moins corrompus ou tyranniques Cette particularité historique sort bien sûr du cadre du présent Atlas une étude complète de ces mouvements demanderait plusieurs volumes, de même que les seules activités post-révolutionnaires des islamistes iraniens.

Nous ne prendrons donc comme exemple que les principaux groupes impliqués activement dans l'histoire iranienne, du début du siècle à 1979 et depuis, jusqu'à aujourd'hui: ils serviront de référence à ceux qui voudraient en savoir plus

Ainsi, les musulmans iraniens, entraînés par les ayatollahs Seyyed Mobamed Tabataba'i et Seyyed Abdallah Behbahani, s'engagèrent fermement dans le mouvement constitutionnel iranien au temps des Rois Qadjars mais d'autres s'y opposèrent résolument, comme le grand-père de Noureddine Kianouri, l'ex-secrétaire général du Parti communiste iranien Toudeh, l'ayatollah Fazlollah Nouri qui fut même pendu le 31 Juillet 1909 à Téhéran pour ses positions hostiles à la Constitution: I'ayatollah Khomeini lui rendra régulièrement hommage.

1941-1979: L'IRAN DECOUVRE LE MONDE

Dès 1941, l'élimination, à l'instigation des soviétiques et des anglais, du régime fort de Reza Chah Le Grand permit aux musulmans - et ceci est aussi vrai pour les groupes nationalistes et marxistesd'établir d'importants réseaux politico-religieux : des écoles politico-religieuses (Howze-ye-Elemiyyeh) furent réactivées, des associations musulmanes étudiantes et professionnelles furent fondées, des fondations pieuses furent établies, des organisations de propagande élargirent leurs activités, etc… Ce premier renouveau des activités islamiques faisant appel aux techniques modernes d'organisation et de communication est souligné par de nombreux écrivains islamiques iraniens

Bon nombre de ces organisations participeront activement aux luttes pour la nationalisation du pétrole, contre les ministres francs-maçons, contre l'entrisme des communistes dans l'administration, etc. mais ceci contre l'avis de la majorité du clergé (décision confirmée en février 1950 quand l'ayatollah al-ozma Seyyed Hussein Boroudjerdi réunit 2 000 religieux à l'école Feyziyyeh à Qom pour prôner la non-intervention dans les affaires politiques).

Le plus célèbre ayatollah "politique" de cette période est Seyyed Abolqasim Kachani (1876-1962) qui avait déjà combattu les troupes anglaises en Irak au début du siècle, avec son groupe de moujahidin mais "la palme" des activités terroristes revient à un autre groupe, les Fedat'iyan- eslâm dont le leader charismatique fut l'hojatolislam Navab Safavi (de son vrai nom Seyyed Mojtaba Mir Lowhi). Son groupe, peu structuré mais fanatique, est notamment responsable des assassinats du Premier Ministre Abdulhussein Hajir (Le 4 Novembre 1949 par Seyyed Hussein Emami), de l'écrivain Ahmed Kasravi (Le 10 Mars 1946), du Premier Ministre Hajj Ail Razmara (Le 7 Mars 1951, perpétré par Khalil Tahmasebi), et des tentatives d'attentats contre le Dr Hussein Fâtemi (Le 14 Février 1952 par Mobamed Mehdi AbdKoda'i) et contre le Premier Ministre Hussein Ala en Novembre 1955. Ces assassinats furent autorisés par des religieux -notamment l'ayatollah-al-ozmâ Seyyed Mobamed Taqi Moussavi Khansari - qui signèrent des fatwas secrètes condamnant à mort ces personnes. Ces Fatwas, comme celle de l'ayatollah al-ozma Mohamed-hadi Milani qui autorise "l'exécution" du Premier ministre Hassan-Ali Mansour le 26 Janvier 1965, préfigurent celle que l'ayatollah Khomeini signera à l'encontre de Salman Rushdie en février 1989.

C'est dire que l'ordonnancement secret d'actes terroristes par de grands leaders religieux chi'ites n'est pas une chose nouvelle; des chefs religieux, soulignons-le, hautement considérés à leur époque et dont personne n'aurait pu imaginer qu'ils se feraient complices de tels actes. Le principe cher au chi'isme de la dissimulation (Ketman, ou Takiyya) est ici "admirablement" illustré: un principe que les occidentaux ont trop tendance à oublier lors d'entretiens avec des dignitaires chi'ites et en cas d'accord avec ceux-ci.

1960-1965: LA DEUXIEME VAGUE

La relative libéralisation du régime iranien - à l'appel du président Kennedy - permit l'explosion de nouveaux groupes ou la réactivation de réseaux décimés précédemment, notamment le Nehzat-e azediye Iran (Mouvement pour la liberté de l'Iran), de Mehdi Bazargan - en ce temps, ses positions étaient nettement plus radicales qu'aujourd'hui -, le Hizb-e Mellat-e Islami (le Parti des Nations islamiques) dont nombre d'ex-dirigeants furent particulièrement actifs dans la République islamique, comme Abbas Douzdouzani (ex-commandant de l'Armée des Pasdaran), Abolqasim Sahradizadeh (Ministre du travail, ex-propriétaire du quotidien radical Abrar), Abbas Zamani (alias Abou Charif, ex-commandant de l'Armée des Pasdaran, ex-ambassadeur d'Iran au Pakistan), Javad Mansouri (également commandant de l'Armée des Pasdaran, sous-secrétaire d'Etat au Ministère des Affaires Etrangères, etc);

· Le Djebheh-e Azadibakhch-e Mellat-e Iran (Front de libération de la Nation Iranienne) avec Habibollah Peyman Kazem Sami Kermani (mort assassiné);
· Les Heyat-e mo'talefe-ye Islami (Associations Unionistes islamiques), réseaux internes aux bazars, encouragés par l'ayatollah Khomeini. L'aile militaire de cette organisation est responsable de l'assassinat du premier ministre Hussein Ali Mansour en Janvier 1965.

La répression qui suivit cette deuxième vague d'activisme islamique fit fuir à l'étranger une partie des cadres: ils formeront l'ossature des futures activités - anti-chah et anti-américaines - de nouveaux groupes qui furent surtout actifs de 1970 à 1976.

1970-1976: A L'ECOLE DU FATAH

Cette période se caractérise par son radicalisme: tous les groupes furent directement ou indirectement sous l'influence des cadres palestiniens. De nombreux jeunes iraniens, musulmans ou marxistes, prirent le chemin d'abord de la Jordanie et de la Syrie, ensuite du Liban, de l'Irak, de la Libye, etc: les nouveaux "instruits" seront ensuite chargés de passer leurs "connaissances" à ceux restés en Iran.

Parmi les jeunes "Talabe" (étudiants des écoles religieuses) qui furent envoyés dans les camps palestiniens, citons: Mohamed Ali Montazeri (19451981, un des fils de l'ayatollah Hussein Ali Montazeri), Mehdi Hachemi Nadjafabadi (19441987), Gholam Hussein Nadi, Abdallah Nouri Hoseynabadi, Seyyed Mahmoud Do'a'i,...

Sous l'influence des Palestiniens radicaux, de nombreux musulmans adoptèrent alors une idéologie syncrétiste marxiste-islamique, ou passèrent même avec armes et bagages chez les marxistes.

Ces groupes islamistes furent particulièrement nombreux et actifs mais ils ne mirent jamais le régime impérial iranien en réel danger. Citons ici, parmi les plus connus, le HizbAllah (formé de rescapés du Parti des Nations islamiques), Gorouh-e Enghelabi-ye Abou Dharr (Groupe Révolutionnaire d'Abou Dharr), Gorouh-e Hadafiha (Groupe de ceux qui ne s'intéressent qu'aux objectifs), Fadjr-e Enghelab (L'aube de la Révolution), Sazman-e Mahdaviyyoun (Association des Partisans du Mahdi),... Pendant ce temps, le courant activiste chi'ite se développait dans la communauté Libanaise, sous la direction de l'Imam Moussa Sadr qui avait accueilli au Liban, dès la mi-1966 des partisans du Mouvement pour la Liberté de l'Iran (comme Ibrahim Yazdi, Mustafa Tchamran, Sadegh Ghotbzadeh,...). Ils aideront à la création du Harakatal Mahrumin-al Chi'ah-al Lubnan (Mouvement des déshérités chiâtes du Liban) et à son aile armoe Afwadj-al-Mahrumin al-Lubnaniyya (AMAL), ce qui veut aussi dire "Espoir" en arabe.

LA REVOLUTION DE 1979

A l'aube de la Révolution, les groupes activistes islamiques iraniens sont nombreux, bénéficient de soutiens actifs à l'étranger, dans l'administration iranienne, dans les bazars, voire dans l'armée impériale. Ils ont établi des relations qui leur seront utiles lorsque le régime khomeiniste décidera d'exporter la Révolution islamique.

Le régime iranien se voit déjà à la tête d'un mouvement international islamique capable de balayer rapidement les régimes en place. Il organise une unité de l'Armée des Pasdaran chargée des Mouvements islamiques de libération (MIL). Pendant deux ans, elle est dirigée par l'hojatolislam Mehdi Hachemi Nadjafabadi. Elle recense d'abord plusieurs centaines d'associations, cercles, amicales,etc.

De petites entités, non contaminées par les jeux politiques, peu connues, œuvrant discrètement. L'aide iranienne fut davantage éducative et méthodologique que financière et matérielle. L'idée était de créer de petites cellules d'actifs propagandistes et instructeurs, à charge pour eux de faire boule de neige dans leur pays respectif. Seuls quelques éléments dirigeants auraient des relations suivies et publiques avec les écoles ou organisations en Iran.

On trouvera dans le présent Atlas un certain nombre de ces groupes; d'autres se dissimulent sous des noms volontairement changeants, ou sous un terme générique dont le plus commun est celui du Parti de Dieu, HizbAllah (nombreuses prononciations locales).

Extrêmement éclaté et compartimenté, ce réseau est remarquablement unifié au niveau de la propagande et les mots d'ordre circulent rapidement en son sein. L'abondance de petites cellules -qui semblent indépendantes- permet aux grandes organisations ayant pignon sur rue ou au régime iranien de nier tout lien avec les exécutants des basses oeuvres. Ce système existait déjà dans les Heyat-e mo'talefe-ye Islami (citées plus haut).

LE COMPLEXE "VATICAN"

Dès qu'une certaine modernisation des écoles religieuses chi'ites ouvre les programmes aux réalités du monde moderne (sciences politiques, langues étrangères, autres religions,...), l'organisation de l'église catholique est grandement admirée par le clergé iranien. Il est impressionné par la puissance politique du Pape, ses nombreuses nonciatures de par le monde, le retentissement de ses voyages, son pouvoir temporel sur le Saint-Siège, son système de missions, son réseau d'écoles et d'universités, sa puissance de propagande, ses radios, ses maisons d'édition. Au début des années 60, l'idée fut même émise à Mechhed de créer un "Vatican Chi'ite". Après la Révolution de Février 1979, elle fut reprise en ce qui concerne Qom à l'initiative du mieux élu des députés de Téhéran, Fakhreddin Hedjazi. Mais l'ayatollah Khomeini la rejeta, prévoyant que la multiplicité des villes saintes du chi'isme (Nadjaf, Kerbala, Khadimayn, Qom, Mechhed,...) ne pouvait qu'engendrer de nouvelles disputes, si l'une d'entre elles était choisie comme "Vatican du Chi'isme".

Néanmoins, l'étude des organisations catholiques a amené de nombreux religieux à prôner un développement énergique des activités de mission et de propagande: notons que la reconnaissance de Khomeini en tant que "Vali-ye Faqih" du monde chi'ite pouvait lui conférer une puissance quasi-papale. Le clergé khomeiniste comprit qu'il fallait créer un organe central pour gérer des tâches qui étaient auparavant et sont encore partiellement exécutées par des associations nombreuses et dispersées couvrant tout le spectre du chi'isme.

C'est ainsi que fut fondé en 1979, l'Organisation pour la propagation de l'Islam(OPI - Sazman-e Tablighat-e Eslami) qui est présidée jusqu'à ce jour par l'ayatollah Ahmad Jannati (né à Ladan en 1926). Elle possède des bureaux (daftar) dans les villes importantes d'Iran, notamment à Qom. Parmi les religieux qui se sont, dès le début, activement engagés dans cette organisation, dirigée par un Conseil Central de six membres, on citera les hojatolislam Mohamed-Javad Bahonar (Mort en 1981), Gholam Hussein Haghani (Mort en 1981), Mohamed-Ali Char'i, Mobamed Emami-Khachani, Abbas Chirazi (Mort en 1985), Mohamed Abat Khorasani et Mohamed-Ali Taskhiri (l'actuel vice-directeur et responsable des relations internationales). Le bureau de Qom publie un mensuel, "Pasdar-e-Eslam" (Le Gardien de L'Islam), dont le rédacteur en chef est l'hojatolislam Mobamed Hussein Rahimiyan.

L'OPI ainsi que d'autres associations et des départements ministériels patronnent des manifestations qui rassemblent périodiquement des musulmans venus du monde entier, soit dans une ville d'Iran, soit à l'étranger. En dehors de grands thèmes constants, comme le pèlerinage, le Jour de Jérusalem (al-Qods), la Semaine de l'Unité, la pensée islamique, les Imam-e djome (Rassemblement des imams de la prière du vendredi), l'économie, la science, les Lieux Saints, etc. l'actualité fournit régulièrement de nouvelles occasions de rassembler les musulmans sur des slogans porteurs (destruction de l'Airbus iranien par la marine US, l'utilisation des armes chimiques par l'Irak, l'Intifada, l'affaire Rushdie,...). Les invitations sont modulées en fonction des thèmes pour éviter les affrontements doctrinaires.

En dix ans, l'OPI a réussi à créer un réseau efficace de musulmans très motivés, issus en majorité relative du monde indo-pakistanais. L'Iran fait l'objet de plus de méfiance chez les arabes qui n'oublient pas la rivalité ancestrale des deux populations (thème de propagande encore utilisé pendant le conflit Irak-Iran). De plus, la propagande de l'OPI joue habilement des difficiles conditions socio-économiques des populations musulmanes immigrées en Occident ou dans les riches pays arabes, mettant en relief son rôle de "leader des déshérités".

A côté de ces activités de propagande avouée, des conférences annuelles réunissent les chefs ou les représentants des groupes islamistes qui ne cachent pas leur volonté de renverser les régimes au pouvoir dans leurs pays respectifs: notons que tous avaient été crées avant la Révolution islamique de 1979, comme le Front de libération Nationale Moro, l'Organisation de la Révolution islamique dans la Péninsule Arabique, al-Da'oua, l'Action islamique d'Irak, des organisations afghanes, etc. En fonction de la politique étrangère iranienne du moment, certains mouvements peuvent être "ignorés" lors des conférences (par exemple, des mouvements pakistanais, turcs, des Emirats Arabes Unis, bahreinis, omanais, pattanis...).

Peu de pays échappent à la volonté d'organisation des musulmans activistes, peu soupçonnable cependant a priori dans des pays comme la Birmanie, le Cambodge, le Zaïre, l'Australie. Les Iraniens se sont même intéressés à la Nouvelle-Calédonie en invitant à Téhéran des dirigeants du FULK (Front Uni de libération Canaque) après 1982.

Mais si le mouvement islamiste se développe tous azimuts, il connaît aussi des différends internes liés aux heurts doctrinaires au sein du monde chi'ite. Comme à Téhéran, les groupes ne cessent de s'unir ou de se combattre -quelquefois de manière sanglante. C'est ainsi que malgré la volonté de Khomeini et d'autres dignitaires religieux, les mouvements islamistes irakiens n'ont jamais pu réellement s'unir ni même harmoniser leurs actions. Ce malgré qu'un Conseil Supérieur ait été formé sous la présidence de l'hojatolislam Mohamed-Bakr al-Hakim. Une identique désunion en Iran qui conduisit les khomeinistes à inciter Hussein Moussavi "Abou Hicham" à fonder le groupe "AMAL islamique" au Liban en 1982, en faisant scission d'avec AMAL de Nabih Birri, plus proche du Mouvement pour la Liberté de l'Iran de Mehdi Bazargan. Même un mouvement comme celui du HizbAllah du Liban n'est pas à l'abri des différends et Cheikh Fahdlallah sait que d'autres religieux attendent avec plus ou moins de patience que la place qu'il occupe ne se libère...

CHRONOLOGIE (1989-90) DES CONFERENCES DE "PROPAGATION DE L'ISLAM ORGANISEES PAR LA REPUBLIQUE ISLAMIQUE D'IRAN.

1989

Janvier:

Téhéran: Deuxième Congrès International sur "Les femmes et la Révolution islamique Mondiale" (3 jours)

Téhéran: Séminaire International sur l'Afghanistan

Février:

Téhéran: Huitième Conférence de la Pensée islamique sur le thème: "La propagation de l'Islam" (900 invités venus de 40 pays); puissance invitante: Organisation pour la propagation de l'Islam (OPI)

Octobre:

Téhéran: Troisième Conférence de l'Unité islamique sur le thème: "L'Imam Khomeini et l'unité islamique" (2 jours, 500 invités); puissance invitante: OPI.

Mechhed: Troisième Congrès International de l'Adam Reza sur le thème: "vie et personnalité du 7ème imam, Moussa al-Kazim" (700 invités).

1990

Janvier:

Téhéran: Neuvième Conférence de la Pensée islamique sur le thème: "La pensée de l'imam Khomeini" (4 jours); puissance invitante: OPI.

Février:

Téhéran: Neuvième Congrès international Nahj ul-Balagha (recueil de textes de l'imam Ali), (180 invités).

Téhéran: Conférence Ahl al-Beit (250 invités d'Afrique, d'Asie, du Liban, d'Europe)

Téhéran: Séminaire international sur "la pensée d'Arif Husseini" (3 jours, voir Asie du sud, p. 59 et s.)

Octobre:

Téhéran: Quatrième Conférence de l'Unité islamique. Présentation d'une "Charte de l'Unité". (3 jours, 700 invités); puissance invitante: I'OPI. En présence d'Ali Khameneti, Ali Akbar Hachemi Rafsandjani et de l'Ayatollah Nasser Makarem Chirazi, de Qom.

Hors d'Iran, les groupes révolutionnaires-islamiques tentent d'organiser, partout où cela leur est possible des "Conférences (ou séminaires) du Pèlerinage" destinés à souligner la dimension politique de l'Islam devant les futurs Pèlerins, et des manifestations pour le "Jour de Jérusalem". Ce jour-là, le dernier vendredi de Ramadan les fidèles doivent manifester leur soutien aux palestiniens, suivant une idée de l'imam Khomeini.
 

 retour | suite