Annexe7
 


La principauté du Liechtenstein se retrouve dans la liste d'infâmie dressée par le GAFI, après avoir été longtemps épargné par la communauté internationale. Il est vrai que Vaduz avait d'abord été tancée par une autre monographie de la mission parlementaire française, qui l'a qualifiée en avril « paradis des affaires et de la délinquance financière ». Il aura en autre fallu un rapport des services secrets allemands, qualifiant Vaduz de « plaque tournante » de l'argent sale, puis d'un procureur autrichien pour  « blanchiment » et « liens avec le crime organisé » conduisant en mai à l'arrestation d'un député du parlement de Vaduz, pour que le GAFI se décide à inscrire cette principauté dans sa « liste noire. »77

77Le Monde, 23 juin 2000, p. 2.